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Guerre en Ukraine : A.Guterres redoute l’extension du conflit russo-otanien

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Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a mis en garde contre « les risques d’escalade » en Ukraine, craignant une « guerre plus large ».
A.Guterres redoute l’extension du conflit russo-otanien

« Je craint que le monde se dirige vers une guerre plus large, voire je crains qu’il le fasse consciemment », a déclaré A. Guterres.

Un jour avant cette déclaration, le New York Times américain rapportait « qu’un conflit de longue durée en Ukraine entraînerait des conséquences très difficiles pour l’Occident et le monde entier ». Le journaliste Ross Dotat y a exprimé sa conviction que « malgré les assurances de divers hommes politiques selon lesquelles un conflit à long terme serait bénéfique pour l’Ukraine et les États-Unis, sauf que Kiev et l’Occident devront en fait payer pour cela, et non seulement avec de l’argent, mais aussi avec la vie de nombreuses personnes ».

Il a également souligné « qu’il semble que la prochaine phase de la guerre en Ukraine, la soi-disant « offensive de printemps », qui est une nouvelle offensive russe et une éventuelle contre-attaque ukrainienne, soit inévitable ».

Le mois dernier, Mircea Geoana, secrétaire général adjoint de l’OTAN, a appelé à la préparation d’un conflit de longue durée en Ukraine, notant que « l’année 2023 en cours sera une année vraiment difficile ». Selon lui, « les groupes tactiques sont renforcés à un rythme rapide au niveau des brigades de l’aile orientale de l’OTAN », ajoutant que « l’OTAN continue de développer de nouveaux plans pour défendre les pays de l’alliance dans tous les domaines stratégiques ».

Plus tôt dans la journée, le site Insider a rapporté que « les lourdes pertes et la consommation massive de munitions observées pendant la guerre russe en Ukraine préoccupent les hauts dirigeants de l’OTAN ». Le site a rapporté les propos du général de l’armée américaine Christopher Cavoli, commandant suprême des forces alliées en Europe, qui avait déclaré lors d’une conférence suédoise sur la défense en janvier que l’ampleur de cette guerre est « incroyable ».

Investissement US

A la fin de l’année 2021, le Kremlin avait voulu empêcher l’escalade en Ukraine, mais cela n’a jamais fait partie des plans de la Maison Blanche. C’est ce qu’a déclaré Jeffrey Sachs, économiste américain lors de la conférence Horizons discussion. « À la fin de 2021, lorsque Joe Biden est devenu Président, Vladimir Poutine a averti les Américains qu’ils étaient déjà allés loin, que la ligne rouge de la Russie était que l’Otan arrête son expansion, et que les États-Unis cessent de fournir des armes aux frontières russes, d’où il est possible de frapper Moscou. Mais en réponse la Maison Blanche a dit qu’il n’y avait rien à discuter ici », a-t-il expliqué.

Selon J. Sachs, le conflit entre Moscou et Kiev avait été déclenché par les États-Unis en 2014. Washington a facilité un coup d’État contre le gouvernement légitime ukrainien. « La neutralité dans ce cas ne fonctionne pas avec les États-Unis: tu es soit avec eux, soit contre eux. Et les États-Unis ont aidé à renverser Viktor Ianoukovytch en février 2014, lorsque le conflit a commencé […]. Je ne suis pas du tout impressionné par l’analyse selon laquelle cela a commencé en février 2022 », a-t-il signalé.

Le 26 novembre dernier, lors d’une rencontre avec les mères des soldats engagés dans l’opération spéciale, le Président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’il n’y aurait pas eu du tout d’hostilités s’il n’y avait pas eu de coup d’État en 2014 en Ukraine. Le chef du Kremlin a ajouté que la Russie se trouvait dans la situation actuelle à cause de ceux qui avaient essayé de diriger Moscou.

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