Le déplacement dans le Royaume de S. Séjourné, a été pourtant précédé par « l’envoi de signaux sur la volonté de la France d’ouvrir une nouvelle page dans ses relations avec le Maroc, en lien avec le dossier du Sahara marocain », déplore le secrétariat général du PJD dans un communiqué publié ce mardi.
Les membres de la direction du PJD, regroupés derrière Abdelilah Benkirane, ont invité Paris à cesser « de répéter les mêmes déclarations dépassées » et à « rompre clairement et définitivement avec les hésitations et les ambiguïtés inacceptables et improductives, sur une question existentielle et déterminante dans les relations et la politique étrangère du Maroc ».
Le ministre français des Affaires étrangères a affirmé à Rabat, à l’issue de ses entretiens avec Nasser Bourita, son alter égo marocain, que « le Maroc peut compter sur le soutien clair et constant de la France (…) Nous l’avons dit et je le redis aujourd’hui, peut-être avec plus de force : il est désormais temps d’avancer. J’y veillerai personnellement ».