Sur la base des dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire et en renforcement des mesures préventives nécessaires visant à limiter la propagation du nouveau coronavirus, le gouvernement indique, vendredi soir dans un communiqué, avoir décidé l’interdiction de tous les festivals et toutes manifestations culturelles et artistiques.
Le gouvernement réitère son appel aux citoyennes et aux citoyens à adhérer fortement à « la campagne nationale de vaccination » et à poursuivre l’engagement responsable en prenant toutes les mesures de précaution, afin de préserver les acquis réalisés et contribuer au retour progressif à la vie normale dans le Royaume.
Depuis le début de l’épidémie, 950.374 contaminations avérées ont été signalés jusqu’à aujourd’hui par la Santé. Le bilan fait état aussi de 932. 737guérisons, 14.784 décès, 2.853 cas actifs, dont 109 dans un état grave (3 sous intubation et 80 sous ventilation non invasive),
Quant à la parade vaccinale pour laquelle le pays a opté très tôt, il y a lieu de signaler que 24.430.812 personnes ont été vaccinées depuis le lancement de la campagne, dont 22.702.725 ayant reçu la 2è dose, et 1.751.318 la 3è dose, indique-t-on.
Grogne à la Santé
Si les dispositions restrictives prises par les pouvoirs publics renforcent l’appréhension, voire la colère chez nombre de citoyens, on notera que le personnel des centres de vaccination contre la Covid-19, est en colère. Une grève nationale a été organisé, jeudi à Rabat, en réponse à l’appel de la coordination syndicale. Médecins et infirmiers ont ainsi tenu un sit-in devant le siège du ministère de la Santé et de la protection sociale, vite interdit par les pouvoirs publics.
Karim Belmokadem, secrétaire général du Syndicat national de la santé publique (FDT), justifie cette action par la volonté du personnel d’exprimer «une protestation contre les conditions misérables» tout en formulant l’espoir que « notre voix atteindra les décideurs pour qu’ils soient plus sérieux dans le traitement de la question et des revendications».
Le syndicaliste a critiqué, par ailleurs, la préparation par le ministère d’un projet de la fonction publique de la santé, en l’absence de syndicats. «Nous n’avons aucune idée de ce qui se passe dans ce projet qui concerne 56 000 fonctionnaires», a-t-il noté en dénonçant un «mépris» à l’égard de cette catégorie.
– Mustafa Echennaoui, secrétaire général du Syndicat national de la santé (CDT) a dénoncé de son côté un «déni des revendications légitimes des travailleurs depuis des années, car tous les gouvernements se transmettent les dossiers sans aucun changement». «Il faut sauver le secteur de sa situation catastrophique, et rendre justice aux cadres de santé qui ont travaillé avec sérieux pendant la pandémie de Covid-19, alors qu’ils ont été confrontés à la négligence, à l’oubli et à l’incapacité à prendre soin d’eux», fustige pour sa part Mohamed El Ouardi, secrétaire national de la Fédération nationale de la Santé (UMT).
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