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Fraude électorale à Melilla : Rabat nie toute immixtion

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La « fraude électorale » à Melilla, préside spolié par l’Espagne, était au menu du point de presse du porte-parole du gouvernement marocain, mercredi 24 mai. Une occasion pour Mustapha Baïtas d’affirmer que « le Maroc ne s’immisce pas dans les affaires internes de l’Espagne », en répondant à une question de l’agence de presse espagnole EFE.
Rabat nie toute immixtion

« L’Espagne est un pays pleinement souverain. Nous savons le contexte de ces affaires », a indiqué le ministre marocain. La police espagnole a interpellé 10 individus présentés comme « appartenant à un groupe criminel », qui seraient derrière les présumées opérations d’achats de voix à Melilla, par le recours massif au vote par courrier aux élections du 28 mai. Parmi les personnes arrêtées figure le numéro trois sur les listes de Coalition pour Melilla (CpM) pour le scrutin communal, ainsi qu’un membre de la famille de Mustapha Aberchan, président dudit parti.

Loin de Melilla, la Garde civile espagnole assure avoir déjoué une autre opération de « fraude électorale » à Mojácar (Almeria), qui aurait profité à des candidats du PSOE. L’intervention a permis l’arrestation de sept personnes.

La police espagnole a interpellé, mardi 23 mai, un groupe d’individus présentés comme « appartenant à un groupe criminel », qui seraient derrière les présumées opérations d’achats de voix à Melilla, par le recours massif au vote par courrier aux élections du 28 mai.

Plusieurs médias espagnols ont assuré que parmi les personnes arrêtées figure le n°3 sur les listes de Coalition pour Melilla (CpM) pour le scrutin communal et un membre de la famille de M. Aberchan, président du parti. La police a procédé aussi à une dizaine de perquisitions dont une au siège de la direction de la communication du CpM.

Avant l’intervention de la police espagnole, mardi, plusieurs médias et politiques avaient accusé le Maroc d’être à l’origine de la « fraude électorale » à Melilla. El Confidencial a annoncé que « la police, la Garde civile et le CNI (contrespionnage) enquêtent sur l’implication du Maroc dans le complot électoral à Melilla ».

Il n’en fallait pas plus pour que Jordi Canas, eurodéputé, montre ses crocs. Dans une question écrite adressée à la Commission européenne, il a estimé que Rabat aurait orchestré l’opération de « fraude » ajoutant qu’une telle « situation serait extrêmement préoccupante car elle viendrait s’ajouter aux indices pointant le Maroc dans ce qui est connu sous le nom de Qatar-Maroc Gate. » J. Canas a même demandé à la CE d’enquêter sur les faits qu’il a avancés.

De son côté, La Razon a indiqué que « des citoyens marocains et des médias à Melilla dénoncent un nombre important de bulletins de vote par courrier, prétendument achetés par une organisation criminelle voulant falsifier les résultats des élections. Des lots de voix qui avaient quitté Melilla par le Maroc, plus précisément via l’aéroport de Nador ».

El Español a révélé, de son côté, que la douane de Beni Nsra à Nador a intercepté un lot de 80 bulletins de vote en provenance de Melilla.

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