« Nous croyons que le régime israélien commet un génocide dans la bande de Gaza, c’est pourquoi nous avons porté plainte devant la Cour internationale de Justice », a affirmé N. Pandor, déclarant que « le nombre des victimes dans la bande de Gaza, notamment parmi les enfants, est plus élevé par rapport aux conflits auxquels nous avons auparavant assisté ».
Revenant sur la décision de la CIJ, la cheffe de la diplomatie sud-africaine a précisé « qu’Israël ne devrait pas encourager les actes génocidaires à Gaza », avant de mettre l’accent sur l’obligation pour Israël de soumettre un rapport sur ses efforts pour prévenir le génocide dans l’enclave palestinienne. La responsable sud-africaine a également considéré la décision de la Cour internationale de Justice comme étant « une victoire pour le droit international ».
Après que la CIJ a clairement indiqué que les actions du régime israélien pourraient être génocidaires, « tous les États ont l’obligation de cesser de financer et de faciliter les attaques israéliennes contre la bande de Gaza », a précisé N. Pandor.
Le verdict préliminaire de la Cour internationale de Justice concernant la plainte de l’Afrique du Sud contre le régime sioniste a été rendu vendredi 26 janvier, selon lequel « Israël doit prendre des mesures immédiates et efficaces pour permettre la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire nécessaires aux Gazaouis ».
Toujours selon la décision de la CIJ, « Israël doit empêcher la destruction et assurer la préservation de toute preuve liée à l’accusation de génocide ».
Il est à rappeler qu’au cours des deux jours d’audience, qui se sont déroulés jeudi 11 et vendredi 12 janvier, dans la salle dorée du Palais de la Paix, où siège la CIJ, les avocats des deux côtés se sont affrontés sur l’interprétation de cette convention. Lors de cette réunion, le représentant de l’Afrique du Sud et l’équipe juridique de ce pays ont souligné séparément « qu’Israël avait intensifié ses crimes et que le génocide des Palestiniens à Gaza devait prendre fin ».
« Israël avait commis des actes génocidaires destinés à provoquer la destruction d’une partie substantielle du groupe national, racial et ethnique palestinien », selon les autorités sud-africaines.
« Nous saluons les mesures temporaires que la CIJ a imposées à Israël. Cette décision constitue un tournant important dans la recherche de justice pour le peuple palestinien », avait réagi Pretoria.