« Construire ensemble dans un monde de rivalité » est la thématique retenue pour ce rendez-vous annuel rassemble chefs d’Etat et de gouvernement, dirigeants d’organisations internationales et acteurs de la société civile (notamment des organisations non gouvernementales, sociétés privées, syndicats, groupes de réflexion, experts, journalistes, médias) des pays du Sud et du Nord, pour améliorer la gouvernance mondiale.
Les discussions ambitionnent de trouver des terrains d’entente sur la gouvernance des espaces communs et des biens publics mondiaux, dans des domaines tels que le changement climatique, l’espace extra-atmosphérique ou les minéraux critiques.
Le Forum s’appuie sur sa communauté de membres et de partenaires, ainsi que sur son accès à l’expertise et aux réseaux diplomatiques pour lancer et accélérer des initiatives multi-acteurs, répondant ainsi aux défis mondiaux.
Les priorités d’action pour l’année 2023 de cette plateforme sont la protection de la planète et des peuples, la réduction des inégalités, l’accélération de la réalisation des ODD, la construction de la paix et d’un monde plus sûr, ainsi que la consolidation de la confiance et de la sécurité dans le monde numérique.
Autant d’enjeux qui interpellent et intéressent, au plus haut degré, le Royaume. Mais le fait notable est la qualité de la représentativité marocaine à ce Forum. En déléguant son conseiller à cette réunion d’importance, le Souverain apporte une preuve de plus d’un rabibochage des relations entre Rabat et Paris, selon des observateurs. La tension qui a perduré des mois durant, sans autre explication avancée que celle de « la zone grise » dans laquelle se complait l’ancienne puissance tutrice du Maroc dans le dossier saharien, une donnée qui irrite Rabat, a fini par s’estomper avec la nomination de Samira Sitaïl à la tête de l’ambassade du Maroc après le rappel de l’ancien ambassadeur.