Staffan de Mistura a débuté sa dernière tournée dans la région par une visite à Laayoune et Dakhla, le 4 septembre. L’émissaire onusien a fait une escale à Rabat où il a eu des entretiens avec Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères. Réunion au cours de laquelle le Maroc a insisté sur le fait qu’aucune solution ne saurait être imaginée en dehors de la marocanité des provinces sahariennes.
S. De Mistura a rencontré ensuite, le 11 septembre à New York, Brahim Ghali, leader des séparatistes. Ensuite, il a été reçu, mercredi à Alger, par Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères. Le diplomate italo-sudéois a achevé son périple dans la région par une réunion, jeudi soir à Nouakchott, avec Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président mauritanien. Une réunion au cours de laquelle le chef de la diplomatie mauritanienne n’était pas convié.
Depuis l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2654, le 27 octobre 2022, S. de Mistura avait invité à des consultations bilatérales informelles avec lui, fin mars, les représentants à New York du Maroc, du Polisario, de l’Algérie et de la Mauritanie, ainsi que les membres du Groupe des amis du Sahara occidental, à savoir la France, la Russie, l’Espagne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Il a eu également des réunions avec quelques diplomates étrangers, notamment Wendy Sherman, n°2 de la diplomatie des Etats-Unis, et José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères.