« Nous avons toujours prôné une approche équilibrée, où la sécurité de chacun ne se fait pas au détriment des autres », a déclaré le maitre du Kremlin. Le président russe s’est également exprimé sur les relations avec les États-Unis, estimant que les premiers contacts avec la nouvelle administration américaine étaient porteurs d’espoir. « Nos partenaires actuels font preuve de pragmatisme, d’une vision réaliste des choses », a-t-il souligné, ajoutant qu’ils se détachaient progressivement des « stéréotypes idéologiques » du passé. Il voit dans ces échanges une opportunité de restaurer les relations interétatiques et d’aborder les crises internationales sous un nouvel angle.
Toutefois, il a averti que certaines élites occidentales cherchaient à entraver ce rapprochement. « Nous comprenons que tout le monde n’est pas satisfait de la reprise des contacts russo-américains. Certaines élites occidentales veulent maintenir l’instabilité mondiale et feront tout pour perturber ou compromettre le dialogue engagé », a-t-il déclaré. Il a insisté sur la nécessité de mobiliser tous les moyens diplomatiques et les capacités des services spéciaux pour contrer ces tentatives.
Abordant les enjeux sécuritaires internes, V. Poutine a fait état d’une augmentation du nombre d’actes terroristes en Russie, affirmant que la majorité d’entre eux avaient été planifiés par les services spéciaux ukrainiens. « Plus de la moitié des attaques terroristes en Russie ont été organisées avec leur implication », a-t-il déclaré. Il a appelé le FSB à renforcer les mesures de prévention et à sécuriser les infrastructures sensibles du pays. Dans le même temps, il a dénoncé une recrudescence des cyberattaques visant la Russie, notamment contre les institutions gouvernementales et les entreprises stratégiques privées. « La protection de notre infrastructure d’information doit être une priorité absolue », a-t-il affirmé.
Enfin, le président russe a mis en avant les difficultés économiques et politiques auxquelles font face plusieurs nations occidentales, estimant qu’elles témoignaient des failles de leur propre système. « Les crises internes que traversent ces pays illustrent la fragilité de leur modèle. Nous devons rester vigilants et défendre nos intérêts avec détermination », a-t-il conclu.