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Face à la barbarie sioniste à Gaza : N’Djamena et Pretoria rappellent leurs diplomates d’Israël

N’Djaména a procédé au rappel de son chargé d'affaires à Tel-Aviv pour consultations, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. Le Tchad devient ainsi le septième pays à faire ce geste diplomatique et le premier du continent africain. Lequel a été suivi par l’Afrique du Sud.
Face à la barbarie sioniste à Gaza : N’Djamena et Pretoria rappellent leurs diplomates d’Israël

Le chargé d’affaires tchadien en Israël est rappelé pour consultations sur fond de « violences meurtrières sans précédent dans la bande de Gaza », a déclaré le ministère tchadien des Affaires étrangères dans un communiqué.

« Le Tchad condamne la perte des vies humaines de nombreux civils innocents et appelle à un cessez-le-feu conduisant à une solution durable de la question palestinienne. En conséquence, il décide de rappeler son chargé d’affaires en Israël pour consultations », lit-on dans le communiqué de la diplomatie.

Avant le Tchad, déjà six pays avaient rappelé leurs ambassadeurs en Israël: la Colombie, le Chili, la Jordanie, le Bahreïn, le Honduras et la Turquie. Un État, la Bolivie, est allé jusqu’à rompre les relations diplomatiques avec Tel-Aviv.
Le gouvernement sud-africain a décidé aussi de rappeler ses diplomates en poste en Israël pour consultations, a annoncé lundi Khumbudzo Ntshavheni, ministre auprès de la présidence, en soulignant la « déception » de Pretoria face à « la poursuite des bombardements israéliens sur des écoles et cliniques » de la bande de Gaza.

« Il s’agit d’une pratique normale, lorsqu’une situation est très préjudiciable et préoccupante », a déclaré, quant à elle, Naledi Pandor, ministre des affaires étrangères, au cours d’un point presse distinct. Les diplomates feront un point complet de la situation au gouvernement, qui décidera alors s’il peut apporter son aide ou si une « relation continue peut réellement être maintenue ».

« Nous sommes, comme vous le savez, extrêmement préoccupés par la poursuite des meurtres d’enfants et de civils innocents dans les territoires palestiniens et nous pensons que la réponse d’Israël est devenue une punition collective », a poursuivi N. Pandor. « Nous avons estimé qu’il était important de signaler l’inquiétude de l’Afrique du Sud tout en continuant à appeler à une cessation globale [des hostilités] ».

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