En raison de ces restrictions, seuls 15 000 fidèles ont pu se rendre à la mosquée, selon le Wafq islamique qui administre le site, soit un nombre bien inférieur à la normale le vendredi, jour où de nombreux musulmans se rassemblent pour le culte communautaire.
Les forces israéliennes ont également empêché les journalistes de couvrir les restrictions dans le quartier de Wadi al-Joz à Jérusalem, à moins de 2 km au nord d’Al-Aqsa, et y ont déployé un véhicule à eau sale pour disperser les fidèles, rapporte l’agence de presse palestinienne Wafa.
Après environ 45 heures, les forces israéliennes ont mis fin à une opération militaire dans le camp de réfugiés de la ville de Tulkarem, annonce l’armée. Selon elle, les forces israéliennes « ont fouillé environ 1 000 bâtiments, trouvé plus de 400 explosifs, détruit cinq laboratoires de fabrication d’explosifs et quatre postes d’observation. En outre, des explosifs cachés sous les routes ciblant les forces ont été découverts et diffusés. » Neuf Palestiniens ont été tués durant ce raid de deux jours.
Par ailleurs, force est de souligner que le nombre de détenus en Cisjordanie occupée est passé à 6 090, depuis le 7 octobre 2023, après l’arrestation de 60 Palestiniens dont des enfants, par l’armée d’occupation israélienne, il y a quelques heures. C’est ce qui ressort d’une déclaration conjointe, jeudi, de l’Autorité pour les affaires des prisonniers et ex-prisonniers (gouvernementale) et du Club des prisonniers palestiniens, consultée par Anadolu.
Le communiqué indique que le nombre total d’arrestations après le 7 octobre « s’est élevé à plus de 6 090, et inclut ceux qui ont été arrêtés à leur domicile et via des points de contrôle militaires, ceux qui ont été forcés de se rendre sous la pression et ceux qui ont été retenus en otages ». Les arrestations ont été concentrées « dans les gouvernorats d’AlKhalil Hébron et de Bethléem, au sud de la Cisjordanie, tandis que le reste des arrestations a été réparti entre les gouvernorats de Ramallah (centre), Naplouse et Tulkarem (nord) et Al-Quds ».
Dans ce contexte, le communiqué indique que l’armée d’occupation israélienne a poursuivi son opération militaire à Tulkarem depuis mercredi, notant que la ville et son camp sont soumis à « une agression globale et des enquêtes approfondies sur le terrain contre des centaines de citoyens, marquées de sévères passages à tabac ». et de préciser que « compte tenu de la poursuite de l’opération militaire à Tulkarem, nous n’avons pas été en mesure de confirmer le nombre de détenus ».
Les campagnes d’arrestation s’accompagnent de « perquisitions massives et d’abus, de passages à tabac sévères et de menaces contre les détenus et leurs familles, en plus des enquêtes sur le terrain, de sabotage et de destruction des maisons et de tirs directs ».
Le ministère palestinien de la Santé a rapporté, jeudi 18 janvier, que 6 personnes sont tombées en martyre à Tulkarem, lors d’un assaut israélien.
Un responsable des droits de l’homme de l’ONU a appelé vendredi à mettre fin aux mauvais traitements infligés par Israël aux détenus palestiniens à Gaza, affirmant avoir rencontré des hommes détenus pendant des semaines, battus et les yeux bandés, certains ayant été libérés avec des couches culottes. « Il s’agit d’hommes qui ont été détenus par les forces de sécurité israéliennes dans des lieux inconnus pendant 30 à 55 jours », a déclaré Ajith Sunghay, représentant des Nations unies pour les droits de l’homme, aux journalistes par liaison vidéo depuis Gaza, qui a rencontré des détenus libérés dans l’enclave. « On rapporte que des hommes ont été libérés par la suite, mais seulement avec des couches, sans aucun vêtement adéquat par ce temps froid. »