Une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux et reprise par les chaines de télévisions locales et internationales a suscité colère et indignation. Elle montre un Palestinien blessé, capturé à Jénine, attaché sur le capot d’une jeep de l’armée israélienne. Encore en vie, il est présenté comme un trophée par ses bourreaux.

Aymeric Caron, journaliste et député, a réalisé, avec l’aide d’une équipe qui a identifié, trié et daté ces images, un film qui en dit long sur l’occupation israélienne inhumaine. Présenté à l’Assemblée nationale, il a valeur de témoignage inexpugnable sur la barbarie sioniste : à regarder sur (https://www.cinemutins.com/gaza-apres-le-7-octobre/watch/2034)

Hay Zeitoune, dans le centre de Gaza, a été bombardé aux obus par l’armée sioniste en ce début de semaine. L’horreur continu dès lors dans la bande de Gaza. La veille, des obus avaient ciblé l’est, l’ouest et le centre de la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, où l’armée israélienne mène une offensive terrestre depuis le 7 mai. Des frappes aériennes ont aussi touché la ville de Gaza (Nord) et des chars ont bombardé le camp de Nousseirat (Centre). Pour le Hamas, l’annonce par Benyamin Netanyahu de son intention de poursuivre la guerre confirme son rejet de la résolution du Conseil de sécurité et des propositions de Joe Biden.

Cuba « soutiendra (comme État tiers) devant l’organe judiciaire principal de l’ONU la transgression de la Convention sur le génocide », a annoncé vendredi le ministère cubain des Affaires étrangères. Un État tiers, non partie prenante dans le litige, peut fournir des arguments légaux pour appuyer une interprétation des normes de la Convention sur le génocide.

Les communistes chypriotes ont exigé du gouvernement de mette fin à la coopération avec Israël, soulignant que Chypre est directement impliquée dans le génocide de Gaza. Une affirmation qui rejoint les craintes justifiées et la mise en garde exprimées par le Hezbollah libanais. Une position qui a mis Athènes en émoi. Le gouvernement grec jugeant « hérétique » qu’un Etat européen puisse être menacé par la résistance libanaise. Une position qui n’est pas pour faire oublier les relations militaires « très fortes » entre Tel-Aviv et Athènes.

Les forces armées yéménites de Sanaa ont déclaré avoir mené deux opérations militaires conjointes avec la Résistance islamique en Irak visant 5 navires, dont 4 dans le port israélien de Haïfa. Alors qu’elles continuent de traquer le porte-avions américain USS Dwight Eisenhower qui a quitté la mer Rouge pour rentrer aux Etats-Unis. La résistance irakienne a assuré avoir ciblé des « objectifs stratégiques » à Ashdod et dans la mer Morte. Alors que lundi, on signale un incident au large des côtes yéménites.

Tirs d’hélicoptères sur Rafah, bloc d’habitations rasé par des bombes israéliennes dans la banlieue de Gaza, massacres de la population civile sont autant d’informations inquiétantes qui marquent la journée de samedi dans l’enclave palestinienne. Autant dire qu’il n’y a pas de trêve en perspective. Plus, les Américains rassurent Tel-Aviv quant à leur engagement auprès d’Israël jusqu’au bout.

Une source officielle des forces navales yéménites a affirmé, le 19 juin, que des armes navales appropriées ont été utilisées pour faire couler le navire Tutor pour avoir violé la décision d’interdiction de se diriger vers les ports des territoires palestiniens occupés.

A Washington, des rencontres entre responsables américains et israéliens ont eu lieu pour l’évaluation de la situation à la lumière de la poursuite de l’offensive militaire sioniste dans l’enclave de Gaza. Si Antony Blinken, chef de la diplomatie US, comme Amos Hochstein, « Monsieur Liban » de l’administration américaine, conviennent que la baisse de la tension est tributaire de l’arrêt des combats dans la bande de Gaza, pareil constat n’est toujours pas partagé par Tel-Aviv.