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Endiguement de la Chine : Washington marque des points dans le Pacifique

Washington disposera d'« un accès sans entraves » aux bases militaires de Papouasie-Nouvelle-Guinée et aura « l'usage exclusif » de certaines zones du pays, selon le pacte de sécurité historique signé fin mai dans cet État du Pacifique où les États-Unis cherchent à contrer l'influence de Pékin.
Washington marque des points dans le Pacifique

Depuis sa signature, les détails du pacte avaient été tenus secrets, avant que le texte intégral n’ait été présenté au Parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée mercredi soir. Selon le contenu de ce document obtenu par l’AFP, Washington pourra bénéficier d’« un accès sans entraves » aux sites pour « positionner des équipements, des réserves et du matériel », et aura « l’usage exclusif » de certaines zones de la base où des « activités de construction » pourront être menées.

L’accord a été signé fin mai par Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, et Win Bakri Daki, ministre de la Défense de Papouasie-Nouvelle-Guinée, avant l’ouverture de la réunion du Forum États-Unis/Îles du Pacifique, réunissant les dirigeants de quatorze États insulaires du Pacifique Sud à Port Moresby.

Cet accord permet aux États-Unis de stationner des troupes et des navires dans des aéroports clés, ainsi que dans des sites tels que la base navale de Lombrum, sur l’île de Manus, et un port maritime dans la capitale Port Moresby. L’accès à Lombrum pourrait être utilisé pour renforcer les installations américaines sur l’île de Guam, au nord, qui pourraient jouer un rôle important en cas de conflit à Taïwan.

Washington tente de séduire les pays du Pacifique par des incitations diplomatiques et financières, en échange d’un soutien stratégique. Riche en ressources naturelles et proche des principales routes maritimes, la PapDepuis sa signature, les détails du pacte avaient été tenus secrets, avant que le texte intégral n’ait été présenté au Parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée mercredi soir. Selon le contenu de ce document obtenu par l’AFP, Washington pourra bénéficier d’« un accès sans entraves » aux sites pour « positionner des équipements, des réserves et du matériel », et aura « l’usage exclusif » de certaines zones de la base où des « activités de construction » pourront être menées.
L’accord a été signé fin mai par Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, et Win Bakri Daki, ministre de la Défense de Papouasie-Nouvelle-Guinée, avant l’ouverture de la réunion du Forum États-Unis/Îles du Pacifique, réunissant les dirigeants de quatorze États insulaires du Pacifique Sud à Port Moresby.
Cet accord permet aux États-Unis de stationner des troupes et des navires dans des aéroports clés, ainsi que dans des sites tels que la base navale de Lombrum, sur l’île de Manus, et un port maritime dans la capitale Port Moresby. L’accès à Lombrum pourrait être utilisé pour renforcer les installations américaines sur l’île de Guam, au nord, qui pourraient jouer un rôle important en cas de conflit à Taïwan.
Washington tente de séduire les pays du Pacifique par des incitations diplomatiques et financières, en échange d’un soutien stratégique. Riche en ressources naturelles et proche des principales routes maritimes, la Papouasie-Nouvelle-Guinée est ainsi devenue un enjeu clé du bras de fer diplomatique entre Washington et Pékin.
Les entreprises chinoises se sont emparées de mines et de ports dans le Pacifique et ont signé, l’année dernière, un pacte de sécurité secret avec les Îles Salomon voisines, qui permet à la Chine d’y déployer des troupes.
James Marape, Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, a défendu l’accord face à une vague de protestations accusant le pays du Pacifique de renoncer à sa souveraineté. « Nous avons laissé notre armée s’affaiblir au cours des 48 dernières années », a-t-il déclaré au Parlement mercredi. « La souveraineté se définit par la robustesse et la force de l’armée », a-t-il estimé. Peter O’Neill, ancien Premier ministre, a déclaré que l’accord était une cible dans le dos de son pays.
ouasie-Nouvelle-Guinée est ainsi devenue un enjeu clé du bras de fer diplomatique entre Washington et Pékin.

Les entreprises chinoises se sont emparées de mines et de ports dans le Pacifique et ont signé, l’année dernière, un pacte de sécurité secret avec les Îles Salomon voisines, qui permet à la Chine d’y déployer des troupes.

James Marape, Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, a défendu l’accord face à une vague de protestations accusant le pays du Pacifique de renoncer à sa souveraineté. « Nous avons laissé notre armée s’affaiblir au cours des 48 dernières années », a-t-il déclaré au Parlement mercredi. « La souveraineté se définit par la robustesse et la force de l’armée », a-t-il estimé. Peter O’Neill, ancien Premier ministre, a déclaré que l’accord était une cible dans le dos de son pays.

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