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E. Macron focalise les critiques : Jupiter tombe de haut

L'intervention du président de la République en ce 14 juillet a été la cible d'une valse de critiques de l'opposition alors que sa majorité vient d'essuyer son premier revers à l'Assemblée avec le rejet d'un article clé du projet de loi sanitaire.

A gauche, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste dit avoir «vainement essayé de saisir toutes les occasions de compromis avec Emmanuel Macron». Avant de poursuivre : «Salaires, assurance chômage, retraites, ubérisation du travail, taxe sur les superprofits : son cap est clair. Sa main tendue ne nous concerne pas.»

De son côté, Mathilde Panot, chef de file des députés de La France insoumise, a attaqué dans un premier temps E. Macron sur les Uber Files. «Un président méprisant des gens», a-t-elle cinglé en réaction au fait que ce dernier assume son action sur ce dossier. «Bien sûr que je le referais», a-t-il une nouvelle fois déclaré en réponse à une des journalistes qui l’interrogeait. La député insoumise a par ailleurs fustigé le choix du locataire de l’Elysée de maintenir la réforme des retraites à 65 ans, en soulignant que «pour lui, les élections ne servent à rien.»
Fabien Roussel, député et secrétaire national du Parti communiste estime pour sa part que «le président prépare les Français à de nouvelles difficultés» au sujet  de «la crise énergétique et alimentaire». «Il faut surtout restaurer notre souveraineté et s’attaquer à la spéculation! Investir et investir pour retrouver notre indépendance, protéger la nation et les Français», a-t-il préconisé.
Grande prouesse d’E. Macron capable de « discourir sur les difficultés de recrutement dans les métiers en tension sans dire un mot sur l’obligation d’augmentation des salaires et d’améliorer les mauvaises conditions de travail», a ironisé Julien Bayou.  Le député et secrétaire national d’EELV a également fustigé un président «encore bercé par l’illusion nucléaire énergie durable. Elle est en fait chère et intermittente [réacteurs à l’arrêt notamment pour questions de sécurité] et profondément inadaptée au dérèglement climatique…»
A droite, les critiques ne manquent guère.  Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a dénoncé les propos d’E. Macron qui a qualifié de «Un coup de chaud» le rejet de l’article 2 du projet sanitaire sur l’instauration du pass sanitaire aux frontières. «Non, Emmanuel Macron le vote de la représentation nationale n’est jamais un « coup de chaud nocturne ». C’est la voix des Français dans leur diversité. Apprenez à l’entendre, apprenez ce « respect de chacun » auquel vous invitez. C’est la condition de la réussite pour la France.»
«Il continue de s’entêter seul contre les Français avec la réforme des retraites et une politique d’austérité. […]. C’est un président hors sol qui n’a rien compris»,
 a déploré sur BFMTV le député RN de Moselle Laurent Jacobelli. Dans une vidéo, le député et président de Debout la France Nicolas Dupont Aignan a quant à lui vilipendé une «interview totalement surréaliste» et qualifié au passage E. Macron de «bavard et dépassé».

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