Souvent apparentée à la « Suisse marocaine », avec une température record de -23,9 °C en 1935, Ifrane a déjà été classée comme la deuxième ville la plus propre du monde en 2016. Mais l’ambition pour cette cité qui baigne dans une zone montagneuse qui offre le meilleur de la cédraie du pays est beaucoup plus grande. Aujourd’hui, Ifrane cherche à devenir un modèle mondial de durabilité environnementale, a déclaré le gouverneur de la région.
Dans cette optique, signalent des médias, l’accent est mis sur des investissements et des innovations technologiques, le tout au service d’un développement « vert ».
M. Jamai rappelle à ce sujet les importants investissements déjà consentis aux projets de développement. Il est question de 5,5 milliards de dirhams injectés entre 2015 et 2023, dans l’infrastructure, les secteurs sociaux et le développement humain. Enveloppe à laquelle s’adjoint l’effort du privé qui a misé, lui, depuis 2022, pas moins de 1,1 milliard de dirhams dans divers projets, dont 91% en 2024.
Driss Misbah, gouverneur de la province, souligne également la nature exceptionnelle des lieux et leur potentiel touristique, qui reste à développer. Croisons les doigts pour que cette ville faite de chalets, mais aussi de la prestigieuse université Al-Akhawayne, puisse offrir le meilleur d’elle-même présentement et dans l’avenir…
