Hakim Hajoui, ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, n’a pas manqué de prendre part à la conférence du parti travailliste. « Discussions importantes sur la région et préparation du terrain pour les amis travaillistes du Maroc », a rapporté la représentation du royaume à Londres.
Il y a lieu de souligner que les travaillistes au pouvoir sont en rupture avec la ligne politique de Jeremy Corbyn, ancien leader mis à la touche en 2020. Keir Stramer, avant même d’être élu Premier ministre, avait pris ses distances avec le Front. En effet, le document officiel remis aux travaillistes lors de la conférence de mars dernier, alors que la formation était dans les rangs de l’opposition, n’a pas mentionné la question du Sahara. En revanche, le texte avait cité à six reprises la situation à Gaza.
Plus, après sa victoire aux élections de juillet, l’exécutif travailliste a affirmé, en réponse à une question écrite d’un député britannique, que « les activités commerciales au Sahara occidental ne sont pas illégales ».
Ces changements perceptibles ont de quoi donner de l’urticaire aux séparatistes et à leurs séides. D’où l’empressement des médias séparatistes à souligner que « le Front Polisario entretient des relations fraternelles et amicales avec le Parti travailliste britannique depuis les années 1980. La présence de la délégation du Polisario est une réaffirmation claire de la position ferme du parti, basée sur le respect du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, seule voie de toute solution au conflit du Sahara occidental ». Faute de grives…