En réponse aux critiques de Luis Campos, porte-parole du NC-BC, qui a fustigé une trahison après la sortie de F. Clavijo lors d’une récente visite au Maroc, le concerné a rappelé se tenir à la politique de l’exécutif central de Pedro Sánchez sur le Sahara. Par la même occasion, il a réitéré que dans un pays démocratique, « il y a de l’ordre et des règles, et chacun a ses propres prérogatives ». A ce titre, il a souligné que le gouvernement canarien avait l’obligation de respecter le cadre juridique qui définit la politique étrangère espagnole.
Lors de sa visite au Maroc, le 8 octobre, F. Clavijo a déclaré avoir discuté, avec Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, de la question du Sahara. Dans ce sens, il a souligné que le gouvernement des îles Canaries adoptait « pleinement la politique de l’exécutif espagnol» et qu’«il ne pouvait en être autrement ».