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Dossier saharien : A Rome, S. de Mistura a rencontré R. Lamamra

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Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental poursuit ses consultations en vue de dynamiser le processus de paix, en panne. C’est dans ce cadre qu’il s’est réuni avec Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, samedi à Rome, en marge de sa participation aux travaux de la huitième session du dialogue méditerranéen (ROME-MED).
A Rome, S. de Mistura a rencontré R. Lamamra

Lors de cette rencontre, le chef de la diplomatie algérienne a réitéré son appel à des « négociations directes entre les deux parties du conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario », indique un communiqué produit par le ministère algérien. L’Algérie a également réaffirmé son « soutien » aux efforts des Nations unies en vue de « parvenir à une solution politique juste et durable au conflit du Sahara occidental », ajoute la même source.

Cette réunion à Rome intervient alors que S. De Mistura tente de convaincre l’ensemble des parties (Maroc, Algérie, Mauritanie et Polisario) de reprendre le processus des Tables rondes de Genève, initié en 2018 par son prédécesseur, l’Allemand Horst Köhler. Un cadre des pourparlers que l’Algérie et le Polisario rejettent.

Il y a lieu de rappeler que le dossier du Sahara occidental vit au rythme d’une dynamique de relance diplomatique depuis les récents entretiens, du 24 novembre à Rabat, entre le roi Mohammed VI et António Guterres, secrétaire général de l’ONU. A cette occasion, le souverain a réaffirmé au patron de l’ONU «la ferme position du Maroc pour régler ce différend régional, sur la base de l’initiative de l’autonomie, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume ».

Il y a lieu de souligner aussi que les séparatistes, appuyés en cela par leur sponsor de toujours, persistent à vouloir bloquer l’émergence de toute solution de nature à faire avancer le processus de règlement promu par l’ONU et appuyé par le Maroc. Leurs dirigeants s’agitent de toutes parts pour faire valoir leur vision étriquée qui est loin de faire l’unanimité au sein du concert des nations.

Tout récemment, à Berlin, le Polisario a profité de la séance d’ouverture de la 46e édition de la « Conférence européenne de solidarité et de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) », pour reprendre son discours belliqueux.

Bouchraya Hamoudi Beyoun, promu « Premier ministre » par Brahim Ghali, a de nouveau brandi la menace d’intensifier la « guerre » contre le Maroc, et ce « jusqu’à la conclusion d’accords ».

Mohamed El Ouali Akeik, chef des milices armées séparatistes, avait déjà tenu les mêmes propos en 2021 en assurant à un média britannique que « certains au Polisario veulent poursuivre d’autres tactiques, comme attaquer plus profondément dans le territoire occupé par le Maroc ». Ajoutant que « les entreprises et les consulats, les compagnies aériennes et d’autres secteurs » représentent autant de cibles potentielles.

Depuis son retrait du cessez-le-feu, le 13 novembre 2020, le mouvement séparatiste collectionne les déconvenues face aux fermes ripostes des forces marocaines déployées dans le Sahara. Les observateurs n’ignorent pas que sa propagande s’est érodée depuis que le Polisario a été bouté hors de ce qu’il appelait pompeusement ses «territoires libérés», situés à l’Est du mur de sécurité érigé par les Forces armées royales (FAR).

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