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Domaine Ouled Thaleb célèbre ses 100 ans : Une cuvée immortalisée par la griffe du plasticien H. Bourkia

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Sur les terres ancestrales du Domaine Ouled Thaleb, la célébration de ses 100 ans se conjugue en art. Et c’est l'artiste Hassan BOURKIA qui fut le traducteur de cette épopée enchanteresse de générations enracinées dans leur terre, transmettant avec amour un savoir-faire viticole séculaire et une histoire tissée de traditions où l'attachement profond au terroir marque un siècle de passion, de partage et de plaisirs.
Domaine Ouled Thaleb célèbre ses 100 ans : Une cuvée immortalisée par la griffe du plasticien H. Bourkia

Pour célébrer ses 100 ans, le Domaine Ouled Thaleb a choisi l’artiste dont la profonde passion pour l’ivresse de l’émerveillement dans ses ouvres n’est plus à prouver, pour concevoir l’étiquette et l’écrin de la Cuvée du Siècle. Une Cuvée qui plonge les aficionados dans l’intimité d’une Syrah, révélant avec finesse ses arômes les plus subtils et ses nuances les plus délicates. Une belle collaboration qui  dépeint le trait d’union entre la tradition viticole et l’expression artistique, offrant une odyssée sensorielle singulière où chaque gorgée transcende les époques pour célébrer les 100 ans d’une histoire viticole qui danse avec le temps.

Les Carthaginois, rappelle-t-on, ont introduit les vignes qui ont fait du Maroc l’un des tout premiers producteurs de vin du monde. Les comptoirs portugais ont contribué à la conservation du vignoble, mais c’est le Protectorat français qui a le plus planté. Alors que l’Europe manquait de vin à cause du phylloxéra qui ravageait la plus grande partie des vignobles européens dès 1875. Quelques cépages français furent greffés et la culture devint intensive, ce fut le début d’une production de masse de la viticulture marocaine où le rendement importait plus au détriment de la qualité. En 1923, la société belge Cockerill s’installe dans la région Ben Slimane pour y créer un domaine viticole, le Domaine des Ouled Thaleb. Il s’en suit la plantation de 450 hectares de cépages nobles tels que le Cabernet Sauvignon, le Merlot, le Sémillon et le Sauvignon, et la construction d’une cave de vinification, reflétant le style architectural d’Afrique du Nord. La première vendange, elle, n’aura lieu que trois ans plus tard.

Depuis 2001, le Domaine est la propriété de la société Ebertec. Depuis les premières vendanges en 1927, le Domaine n’a cessé de produire des vins de qualité et des cuvées emblématiques telles que la mythique Cuvée du Président, l’iconique Médaillon, les cuvées barriques CB Initiales & CB Signature, le S de Siroua, le Ait Souala, le Tandem, ou encore le Petit Clos, dernier-né de la collection. Chaque cuvée reflète le savoir-faire séculaire qui se résume dans une cuvée dite « Du Siècle ».   Cette cuvée si spéciale et si flatteuse aujourd’hui exprime le cœur d’une syrah dont son extraction puis son élevage prolongé en futs de chêne fait ressortir et revivre les pépites de joie les plus subtiles…

La cuvée du siècle est un vin 100% Syrah, issues des meilleures sélections parcellaires du domaine Ouled Thaleb. Il en résulte un vin des plus qualitatif avec une belle complexité aromatique, longueur et persistance en bouche. Élevage en barrique de chêne français pendant 24 mois. Une belle robe grenat intense, avec des reflets rubis. Un nez agréable de fruits noirs (myrtille) sur des notes légèrement vanillées. À l’agitation, on décèle des arômes discrets de cannelle et de girofle. L’attaque est souple et se poursuit sur une belle rondeur en bouche. Final sur des tanins mûrs et persistants, avec des notes d’amandes grillées. Un vin qui arrive à son apogée mais qui peut encore se garder plusieurs années.

 Tout comme l’artiste, le vigneron puise dans le vivant, son inspiration. Entremêlés depuis l’Antiquité, l’art et le vin ne cessent de tisser des rapports empiriques, et de les redéfinir. Alors qui de mieux qu’un artiste pour donner vie à se produit… Dans cette perspective, pour la Célébration des 100 ans du Domaine Ouled Thaleb, Hassan Bourkia a réalisé un monolithe comme écrin de la Cuvée Du Siècle et 14 œuvres pour concevoir les étiquettes de la Cuvée du Siècle, ces 14 œuvres ont été redécoupées et collées manuellement sur chacune des 1.000 bouteilles de la Cuvée Du Siècle.

Homme de lettres et artiste plasticien depuis plus de deux décennies, H. Bourkia peint sans utiliser une seule goutte de peinture traditionnelle. Ce paradoxe n’est qu’une illusion : écartant l’huile, l’acrylique et toute couleur en tube, il applique sur toile ou bois des terres aux nuances variées, de provenances diverses, ainsi que de la chaux et de la pierre d’alun. Le smagh, une matière animale, la brou de noix, ou encore des cendres issues d’incendies locaux ou lointains sont également ses outils.  H. Bourkia intègre habilement ces matériaux à la structure de son art, en jouant avec leurs différentes teintes. Sa pratique artistique s’enracine profondément dans le substrat d’un pays et d’une culture, nous plongeant au cœur de leur essence. Il est de ceux qui fusionnent pleinement avec leurs créations, les construisant tant sur le plan physique que mental. Chaque tableau, porteur de ses mythologies personnelles, se dévoile avec une générosité teintée de retenue, révélant ainsi la profondeur de son art.

Tous ces éléments ont interagi dans la conception et la création de coffrets artistiques distincts à cette occasion, non loin de son style artistique. Son lieu de naissance était multiple, entre Bouskoura, Benslimane, Ourika, et d’autres lieux encore. Pour des vies dispersées dans les cendres, des restes de choses et d’êtres invisibles, du charbon et du feu, des cendres vivantes qui indiquent la vie et la renaissance… « Il existe une pierre d’alun qui a un rapport étroit avec mon enfance et celle des autres… et des morceaux de fer qui m’indiquent, vous et nous, car parmi ses connotations se trouve ce que signifie l’homme et ses transformations, comme le dit un dictionnaire Lisan al-Arab « … Ce fleuve poétique se mêlera à un héritage humain de mots, héritage laissé par des poètes internationaux, tels qu’Abou Nawas, Tarfa ibn al-Abd, Jalal al-Din al-Rumi, Omar Khayyam, Baudelaire, Apollinaire, Rimbaud, Tagore et bien d’autres, qui liaient l’existence à l’Extase, légèreté et profondeur d’imagination…  Mais en réalité des boules sont émises qui montent vers le haut et flottent dans l’air, non pas pour engourdir ou endormir l’esprit, mais plutôt pour le stimuler. L’esprit stimule l’imagination, comme indiqué dans le livre « Le pôle du plaisir dans la description des vins et des liqueurs », commente ainsi l’artiste. « Aujourd’hui, ces dessins et d’autres ne sont plus en ma possession, car ils sont passés dans les yeux et dans le goût des gens. Mais il a certainement été et restera un levain pour les œuvres artistiques à venir, sans aucun doute, suspendre le mystère et l’accomplissement », ajoute-t-il. La conception des boîtes s’est donc basée sur la notion de plaisir et d’érotisme au sens humain général. La boîte s’ouvre sur cette image : « le féminin et le masculin, dans ce qui ressemble à de la poussière, l’origine des choses et l’éternel retour, parmi les cendres que l’on croit toujours être la fin de ce qui fut…».

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