#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Dialogue social : Les enseignants « contractuels » dénoncent l’accord du 14 janvier

Previous slide
Next slide
La Coordination nationale des Enseignants et des Cadres d’Aide contraints à la contractualisation a annoncé son rejet de l’accord du 14 janvier et de « tout compromis bon marché des sacrifices des travailleurs de l’éducation », soulignant « la poursuite de la lutte jusqu’à ce que le plan de la contractualisation soit abandonné et que tout le monde soit intégré dans les rangs de la fonction publique ».
Les enseignants « contractuels » dénoncent l’accord du 14 janvier

Dans un communiqué, la Coordination a estimé qu’«au moment où tout le monde attendait que l’État marocain trouve des solutions radicales aux revendications des travailleurs de l’éducation, au premier rang desquelles l’abandon du plan de la contractualisation et l’intégration de tous les enseignants obligés de contracter dans les rangs de la fonction publique, le ministère de l’Éducation nationale essaie de gagner du temps, et ne rate pas l’occasion de promouvoir des erreurs auprès de l’opinion publique ». Et de rappeler qu’après le « succès du processus de boycott de la remise des notes à l’administration et du système Masar, le ministère a signé un accord fictif avec les bureaucraties syndicales concernant les soi-disant paramètres du système de base pour les employés du secteur de l’éducation nationale », alors que cet accord a été reporté à plusieurs reprises. Le but de cet accord, estime la Coordination, est de parasiter le processus de boycott de remise des notes adopté par les cinq comités de coordination.

Ainsi, la Coordination a estimé que «le contenu de cet accord et les points concernant le dossier des enseignants contractuels ont été présentés par le ministère lors des réunions précédentes, notamment la session de novembre 2019, ainsi que le 12 février 2020, mais la bureaucratie (syndicats) l’a rejeté à l’époque dans le cadre du dialogue », souligne la même source qui se demande pourquoi les syndicats l’ont accepté aujourd’hui alors qu’elles scandent depuis 2016 la nécessité d’intégrer l’ensemble des enseignants dans les rangs de la fonction publique.

Le procès-verbal de l’accord portant statut unifié pour tous les fonctionnaires du secteur de l’éducation a été signé, rappelle-t-on, le 14 janvier à Rabat, entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs…

Recommandé pour vous