Le général de brigade Yehya Sarii, porte-parole des forces armées yéménites, a annoncé jeudi 23 août la mise en œuvre de deux opérations militaires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, visant deux navires appartenant à deux sociétés qui collaborent avec l’occupation israélienne. Il a déclaré que le ciblage des deux navires, qui violaient l’interdiction d’entrer dans les ports de la Palestine occupée, a été effectué à l’aide de plusieurs missiles balistiques et ailés ainsi que des drones.
Y. Sarii a ajouté que la première opération a visé le navire pétrolier Sounion, appartenant à une société qui collabore avec l’occupation. « Le navire a été directement touché avec précision alors qu’il naviguait dans la mer Rouge. Il risque de couler ». Et de poursuivre que « la deuxième opération a visé le navire Sw North Wind I, qui appartient à une entreprise qui traite également avec l’occupation. Il a été directement atteint avec précision alors qu’il naviguait dans le golfe d’Aden et la mer Rouge ».
Les forces armées yéménites ont réitéré « leur avertissement aux entreprises de ne pas violer l’interdiction d’entrée dans les ports en Palestine occupée et affirment que la prochaine phase sera plus sévère et dévastatrice pour les navires des compagnies qui transgressent la décision d’interdiction d’entrée dans les ports en Palestine occupée ainsi que pour ceux affiliés aux ennemis israéliens, américains et britanniques. Ces attaques se poursuivront tant que l’ennemi sioniste se livre à des opérations militaires et maintient le siège contre le peuple palestinien ».
Plus tôt jeudi, Abdel-Malek al-Houthi, chef du mouvement de résistance yéménite Ansarullah, a souligné que les fronts de soutien à Gaza se poursuivent et sont efficaces. Il a révélé que le nombre de navires ciblés, en raison de leur lien avec l’occupation et de leur violation de l’embargo, a atteint 182 navires depuis le lancement du front de soutien à Gaza.
La guerre génocidaire israélienne contre Gaza a déjà plus de 40000 martyrs, en majorité des femmes et des enfants, en plus des milliers d’autres qui sont portés disparus et présumés morts sous les décombres.