Bassem Awadallah, ancien chef du bureau royal détenteur de la nationalité saoudienne, et Cherif Hassan ben Zaid, un temps émissaire spécial du roi en Arabie saoudite, ont été reconnus coupables d’ »incitation (à agir) contre le régime politique du royaume », d’ »actes susceptibles de mettre en danger la sûreté et la sécurité de la société et de sédition ».
Principal protagoniste dans cette affaire, le prince Hamza n’est pas jugé lors de ce procès qui s’intéresse aux cas de Bassem Awadallah et de Cherif Hassan ben Zaid.
Accusés d’avoir pris part au complot, d’avoir « œuvré contre la sûreté et la sécurité de la société jordanienne » et « d’avoir incité à la sédition », les deux hommes ont plaidé non coupable.
Selon l’acte d’accusation de 13 pages, le prince Hamza, 41 ans, « était déterminé à assouvir son ambition personnelle de gouverner, et ce en violation des coutumes et de la Constitution hachémite ».Selon le texte, le prince Hamza aurait pour ce faire chercher à obtenir l’aide de l’Arabie saoudite.
B. Awadallah et C. ben Zaid sont étroitement liés au royaume saoudien:le premier en détient la nationalité et le second y a un temps été émissaire spécial du roi jordanien.B.Awadallah, ancien ministre des Finances et du Plan, était très proche du roi jordanien. Avant de devenir chef de la Cour royale en 2007, il avait été chef du cabinet du roi en 2006.Il avait finalement démissionné de son poste de chef de la Cour royale en 2008 après avoir été vivement critiqué pour son ingérence présumée dans des questions politiques et économiques controversées.
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