« Nous avons demandé ce que sait le gouvernement espagnol » à ce propos, a déclaré Cristina Valido, l’unique députée de la Coalition canarienne, lors d’une session à la Chambre basse du Parlement espagnol. « Nous découvrons aujourd’hui que le Maroc négocie avec Elon Musk des investissements au Sahara occidental », a-t-elle déploré.
La parlementaire a également réitéré les préoccupations de son parti concernant l’accord entre le Maroc et une entreprise israélienne pour la prospection pétrolière dans les eaux sahariennes, « à 215 kilomètres des îles », a-t-elle précisé. Elle a exhorté le chef du gouvernement espagnol à garantir la sécurité de l’archipel face aux projets américains au Sahara.
La position de C. Valido rejoint celle portée par José Miguel Barragán, porte-parole de la Coalition canarienne au Parlement local, qui s’inquiète des explorations pétrolières israéliennes au Sahara. Ce dernier a même appelé l’exécutif central à « réactiver les discussions entre l’Espagne et le Maroc pour délimiter la frontière des eaux territoriales de l’archipel ».
Côté marocain, c’est la dure loi de l’omerta qui est observée. Du moins officiellement. Pourtant, les Marocains doivent être tenus informés par les canaux autorisés de ce qui se trame. Avec les Américains, bien sûr, mais aussi avec les Israéliens, « partenaires » rejetés pour l’heure par la majorité des Marocains.