L’ancien président américain l’a confirmé lundi sur sa plateforme, Truth Social, où il a également assuré qu’il allait être « arrêté ». « J’irai à Atlanta jeudi pour être arrêté par une procureure d’extrême gauche » : voilà ce que l’ancien président des États-Unis dénonce sur les réseaux sociaux. Il fait référence à Fani Willis, procureure du comté de Fulton, qui a prononcé la semaine dernière la mise en examen de D. Trump et de 18 autres personnes.
Avant cette première audience, le milliardaire a versé une caution de 200 000 dollars qui lui permet de ne pas être placé en détention provisoire, à condition de ne violer aucune loi et de n’échanger avec ses 18 coaccusés que par l’intermédiaire de ses avocats. Il est aussi prié de s’abstenir de toute menace, directe ou indirecte, y compris sur les réseaux sociaux, D. Trump ayant déjà à plusieurs reprises lancé des attaques personnelles contre la procureure.
A Atlanta, la justice entend le traiter avec la même fermeté que d’autres accusés. L’ancien président pourrait avoir à se soumettre à une procédure à laquelle il avait échappé lors de ses trois inculpations précédentes, dont les deux photos d’identité, une de face et une de profil. Pour autant, fait remarquer la presse américaine, « les services secrets auront certainement des exigences de sécurité concernant l’arrestation d’un ancien président ».