Ce pronostic, l’institution de Breton Woods l’argumente par le profil de résilience de l’économie marocaine dans un contexte du ralentissement attendu du niveau d’inflation à seulement +1,5% en 2024 contre +6,6% une année auparavant.
En parallèle, le déficit du compte courant devrait augmenter à -1% du PIB cette année contre -0,6% l’année précédente dû à une augmentation des importations de céréales causées par une baisse de la production nationale en raison de la sécheresse, tandis que le déficit budgétaire devrait passer à -4,2% en 2024 en glissement annuel contre -4,4% une année auparavant et devrait atteindre -3,8% en 2025.
Pour 2025, la Banque Mondiale table sur une croissance de +3,9% en 2025 vs. 3,8% pour la région MENA.