Ces exercices militaires ont pour objectif de « renforcer la sécurité dans la région », selon les médias iraniens qui révèlent l’information dimanche 9 mars. Des navires de combat chinois et russes sont concernés, ainsi que des navires de l’armée iranienne et des Gardiens de la révolution. L’armée d’élite iranienne doit participer à ces exercices.
L’agence de presse Tasnim indique que les exercices « débuteront mardi (11 mars) dans le port de Chabahar ». L’agence officielle Irna, elle, avance la date du lundi 10 mars pour le début de cette opération baptisée « Cordon de sécurité 2025 ».
Ces dernières semaines, de nouveaux navires et bateaux rapides ont rejoint la marine des Gardiens de la révolution. L’Iran a notamment développé de nombreux bateaux rapides capables d’atteindre une vitesse de 200 km/h et de lancer des missiles.
La marine iranienne a mené des exercices dans la région en février dernier et dévoilé des bases sous-terraines de lancement de missiles, mais aussi de bateaux rapides dans la région du golfe Persique et en mer d’Oman.
Ces manouvres militaires interviennent alors que le guide suprême iranien a exprimé son rejet de tout dialogue avec les USA sur le dossier nucléaire, comme l’a proposé le président Donald Trump, en affirmant Washington ne cherchait pas une solution mais voulait imposer sa volonté à l’Iran.