Cette stagnation reflète la baisse du TUC des industries « agro-alimentaire » à 72%, de celui des industries du « textile et cuir » à 76%, de celui des industries « mécaniques et métallurgiques » à 71% et de celui des industries « électriques et électroniques » à 69%, au moment où celui des industries « chimiques et parachimiques » se serait stabilisé à 73%.
Parallèlement, la production et les ventes auraient accusé une diminution dans toutes les branches hormis la « chimie et parachimie » où les ventes auraient augmenté, et dans une moindre mesure l’ « agro-alimentaire » où les ventes se seraient stabilisées.
Par destination, les ventes locales auraient baissé, tandis que les expéditions à l’étranger se seraient accrues, tirées par celles de la « chimie et parachimie ». Les commandes auraient, quant à elles, connu une hausse suite à des augmentations dans l’« électrique et électronique », dans la « chimie et parachimie » et dans la « mécanique et métallurgie ». En revanche, des baisses ont été déclarées dans l’ « agro-alimentaire » et dans le « textile et cuir ».
Pour leur part, les carnets de commandes se seraient situés à des niveaux inférieurs à la normale dans toutes les branches d’activité, à l’exception de la « mécanique et métallurgie » où ils auraient été à un niveau normal.
Pour les trois prochains mois, les industriels s’attendent à une amélioration de la production et des ventes dans toutes les branches sauf dans l’« agro-alimentaire » où elles devraient stagner et dans le « textile et cuir » où la production enregistrerait une stagnation et les ventes accuseraient une baisse. Toutefois, plus d’une entreprise sur cinq déclare des incertitudes quant à l’évolution future de la production.