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Confrontation russo-otanienne : L’avenir de l’Ukraine en jeu

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Les pertes de Kiev sur le front sont « horribles » et les médias occidentaux mentent sur la situation réelle. Vers la fin de l'année, l'Ukraine pourrait disparaître en tant qu'État, estime Douglas Macgregor, ex-conseiller du secrétaire à la défense des États-Unis.
Confrontation russo-otanienne

« Je ne sais pas si l’Ukraine même existera encore en tant qu’État-nation vers la fin de 2023 », a déclaré le colonel américain Douglas Macgregor, ancien conseiller du secrétaire à la défense, dans une interview à Stephen Gardner diffusée sur YouTube. « Les conditions en Ukraine sont horribles, les pertes sont horribles », a-t-il expliqué.
Ces déclarations interviennent alors que les médias US présentent un tableau tout autre. Mais « nous mentons, nous ne disons pas la vérité », insiste l’ancien militaire. Selon lui, les principaux journaux aux États-Unis et au Royaume-Uni transmettent la vision formulée par la CIA et le MI6. Et ils continuent d’assurer que l’Ukraine est soit en train de l’emporter soit pourrait encore vaincre.
Début février, D. Macgregor avait affirmé avoir entendu de certaines sources que Valery Zaloujny, commandant en chef des forces armées d’Ukraine, avait confié en privé aux hauts gradés US, lors de sa visite en Amérique, que son pays avait perdu 257.000 personnes.
En mars, le colonel a réitéré que la Russie « arrivera à ses fins en détruisant les forces armées de Kiev ».
Ces révélations interviennent à l’heure où des documents frappés du sceau du secret avaient fuité du Pentagone. Ces « files » relayés par le Washington Post « montrent à quel point les forces ukrainiennes se sont épuisées après plus d’un an de conflit ». Ces fuites auraient d’ailleurs fortement déplu du côté de Kiev, qui cherchent à garder le secret sur l’état de ces troupes et armements. « Un haut responsable ukrainien a déclaré que les fuites avaient provoqué la colère des dirigeants militaires et politiques de Kiev, qui ont cherché à dissimuler au Kremlin les vulnérabilités liées aux pénuries de munitions et à d’autres données sur le champ de bataille », écrit ainsi le quotidien américain.
En outre, on signale que Pékin pourrait s’investir plus lourdement sur le dossier ukrainien, si des frappes venaient à toucher le territoire russe, selon les fuites du Pentagone relayées par le Washington Post.
Dans des documents confidentiels, un analyste de la CIA affirme que Pékin augmenterait son soutien à Moscou en cas d’attaques ukrainiennes contre la Russie. Si ces frappes étaient perpétrées via un armement fourni par les occidentaux, la Chine tiendrait alors « Washington directement responsable de l’escalade du conflit ». Pékin serait alors susceptible d’armer Moscou, selon ces fuites.
La Chine a marqué son soutien à la Russie ces dernières semaines de diverses manières. Le Président chinois Xi Jinping a notamment été reçu par son homologue russe, Vladimir Poutine, fin mars. Les deux dirigeants ont signé plusieurs accords pour renforcer leur partenariat. Le chef d’État chinois a notamment déclaré que les relations sino-russes revêtaient désormais une « importance vitale pour l’ordre mondial moderne et le destin de l’humanité ».
Pékin a par ailleurs proposé un plan de paix en douze points pour résoudre le conflit en Ukraine. Ce programme insiste notamment sur les garanties de sécurité réclamées par la Russie vis-à-vis de l’Occident.
Ce 6 et 7 avril, des documents confidentiels du Pentagone avaient fuité sur les réseaux sociaux Twitter et Telegram. Certains avaient trait au conflit ukrainien, détaillant le calendrier des livraisons d’armes à Kiev ou l’avancement de la formation des troupes ukrainiennes.

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