Mahmoud Ali Youssef, ministre djiboutien des Affaires étrangères, a affirmé que « son pays ne condamne pas les attaques de Sanaa en mer Rouge et de Bab al-Mandab », les qualifiant « d’un véritable soulagement pour les Palestiniens ».
M.A.Youssef a indiqué que « Djibouti émet des réserves quant à sa participation à la coalition formée par les Etats-Unis, même si l’arrêt du commerce maritime à Bab al-Mandab nuirait à l’économie djiboutienne ».
Il a souligné que « le commerce maritime constitue une part essentielle du revenu national de Djibouti et que si Bab al-Mandab est fermé, son économie s’effondrera ».
Le responsable a conclu en disant que « si la Palestine ne trouve pas d’autre aide que celle du Yémen, que Dieu bénisse l’aide des Houthis ».
A noter que Reuters a rapporté, dans un reportage, les hésitations des alliés des États-Unis quant à leur participation effective à la Coalition internationale en mer Rouge.
Alors que le président américain Joe Biden a exprimé son espoir d’une « réponse internationale ferme » aux attaques des forces armées yéménites, de nombreux alliés ont annoncé, une semaine seulement après le lancement, qu’ils « ne veulent pas y être associés publiquement ou pas du tout », selon Reuters.
Deux des alliés européens des États-Unis répertoriés comme contributeurs à l’opération la coalition internationale en Mer rouge, l’Italie et l’Espagne, ont publié des déclarations qui semblent se distancier de cette coalition navale.