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Cessez-le-feu intenable au Soudan : Les combats et l’exode se poursuivent

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Au Soudan, les combats entre les forces armées du général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide du général Hemedti se poursuivent malgré un nouveau cessez-le-feu. Face à une situation qui se détériore dans le pays – ce conflit a fait au moins 528 morts et 4.599 blessés. En alerte, l’ONU a annoncé l’envoi immédiat de Martin Griffiths, son responsable pour les affaires humanitaires.
Cessez-le-feu intenable au Soudan

« La situation humanitaire a atteint un point de rupture », a indiqué M. Griffiths ce 30 avril 2023, après deux semaines de combats au Soudan. Le responsable pour les affaires humanitaires de l’ONU doit se rendre au Soudan pour « voir comment nous pouvons apporter un soulagement immédiat aux personnes impactées ». Car le pillage massif des bureaux et des entrepôts humanitaires a épuisé les stocks, précise-t-il. Et « nous cherchons des moyens rapides pour acheminer et distribuer des provisions supplémentaires ».

M. Griffiths est actuellement au Kenya pour y rencontrer les autorités et voir comment acheminer l’aide, les combats persistants et l’aéroport de Khartoum étant fermé. Pour l’instant, seul le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est parvenu à faire atterrir un premier avion chargé de huit tonnes d’aides.

A Khartoum, la situation reste critique, avec des centaines de milliers de personnes terrées chez elles. Les combats y sont principalement dans le centre-ville et les Soudanais qui le pouvaient ont quitté le centre pour s’installer en périphérie, où les conditions sont plus tenables.

Et puis il y a ceux qui se sont déplacés dans le pays ou même qui ont quitté le Soudan. Ils sont plus de 50 000 à être partis par leurs propres moyens, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), principalement vers le Tchad, l’Égypte, le Soudan du Sud. Et puis il y a tous les ressortissants étrangers, qui n’ont pas été évacués, notamment les réfugiés : ils sont 1 million au Soudan – dont 300 000 dans la capitale – où ils sont bloqués, le HCR ayant suspendu ses opérations pour des raisons de sécurité.

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