Le journal israélien Yediot Aharonot a révélé, vendredi 25 mars, qu’un service de formation secret israélien « constitué de diplômés d’unités d’élite » participe à l’entrainement d’Ukrainiens pour combattre l’armée russe.

Les forces russes maintiennent la pression sur l’armée ukrainienne. Une soixantaine de cibles ont été détruites par des frappes russes dans la nuit de jeudi à vendredi. La veille, une nouvelle ville dans la région de Kharkov (Kharkiv), située à une quarantaine kilomètres de la frontière russe, est tombée.

Des salariés de l’aéroport de Pise auraient découvert des caisses d’armes au cours du chargement d’avions censés ne transporter que du matériel humanitaire, avec l’Ukraine comme destination. C’est ce qu’assure un syndicat italien (USB).

Revenant sur le sur-place des négociations entre Moscou et Kiev, le chef de la diplomatie russe y voit la main de Washington. Les Américains, mais pas qu’eux, cherchent à ce que les négociations s’enlisent, laisse-t-il entendre. Tout en mettant en garde l’OTAN de toute velléité d’envoyer des troupes soutenir les Ukrainiens. Dans ce cas, la guerre sera ouverte.

Alors qu’une journaliste de CNN lui demandait s’il était «confiant» ou «convaincu» que Vladimir Poutine n’aurait pas recours à l’arme nucléaire en Ukraine, Dmitri Peskov a rappelé qu’elle ne serait utilisée qu’en en cas de «menace existentielle».

L’écrivain Yves Engler a interpellé la ministre canadienne des Affaires étrangères sur le soutien du Canada à l’Ukraine et l’OTAN. Il a accusé l’Alliance d’utiliser l’Ukraine pour mener une guerre par procuration contre la Russie.

Scott Ritter, expert en stratégie militaire et ancien officier du renseignement du Corps des Marines, livre son analyse sur les réalisations et les faiblesses des Russes dans leur opération spéciale en Ukraine. Selon lui, l’affaire de l’Ukraine est pliée. Au profit de la Russie.

La Russie et l’Ukraine avaient fait des progrès dans leurs négociations et seraient « proches d’un accord », a avancé Mevlut Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, dans des commentaires diffusés en direct par l’agence officielle turque Anadolu. Mais sur le terrain, la guerre persiste et même l’arrêt des combats à Marioupol, décidé par Moscou pour permettre aux soldats ukrainiens de se rendre, n’a pas tenu longtemps.

Le président russe a rappelé vendredi 18 mars que l’objectif de l’opération militaire dans le Donbass et en Ukraine était de protéger la population du génocide.