Guerre en Ukraine

Alors que les couloirs humanitaires sont ouverts aux civils désireux de quitter Marioupol, les opérations militaires prennent de l’ampleur dans la région du Donbass où l’armée russe entend faire les bouchées doubles pour « isoler » la région des troupes ukrainiennes. La guerre des communiqués fait rage…

Pour l’ancien président brésilien de gauche, Volodymyr Zelensky est «autant responsable» de la situation en Ukraine que Vladimir Poutine car il n’a pas suffisamment négocié. Le candidat à la présidentielle brésilienne décoche des flèches aussi bien à l’endroit de l’actuel locataire de la Maison Blanche qu’en direction de l’ONU…

Fumio Kishida, Premier ministre japonais, profite de la Golden week, une semaine de jours fériés au Japon, pour effectuer une tournée prolongée en Asie du Sud-Est afin de convaincre ses nations d’adopter une position commune face à la Russie depuis son invasion de l’Ukraine. Mais aussi pour contrer la poussée de la Chine dans la région.

La guerre en Ukraine devrait dominer les perspectives pour 2022. Elle vient s’ajouter à des circonstances défavorables, à savoir la normalisation de la politique monétaire plus rapide que prévu dans les pays avancés et le ralentissement en Chine, qui est un grand marché pour bon nombre des pays exportateurs de pétrole de la région, a souligné Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Afrique du Nord (MOAN), lors d’une conférence de presse sur les perspectives économiques régionales.

La guerre s’intensifie en Ukraine. Des cibles ont été visées, lundi, par des missiles sol-sol tirés par l’armée russe détruisant des lots d’armes et de pièces de rechange à usage militaire. Moscou a fait savoir la veille que des frappes russes avaient détruit une usine de munitions de Brovary à l’est de Kiev. Les forces spéciales ont procédé à la libération des otages détenus dans une mosquée turque de Marioupol, sur demande d’Ankara.