Chine

Xi Jinping et Volodymyr Zelensky se sont entretenus par téléphone, mercredi 26 avril, pour la première fois depuis le début de « l’opération spéciale » lancée par la Russie dans le Donbass. Le président ukrainien avait demandé à plusieurs reprises de rencontrer le chef d’État chinois, notamment après sa visite à Moscou en mars. Depuis février, Pékin promeut un plan de paix en 12 points pour l’Ukraine, accueilli avec scepticisme par l’Occident, mais avec prudence par Kiev, qui y voit un signe de l’intérêt de la Chine pour une cessation du conflit.

Le président sud-coréen entame depuis lundi une visite aux États-Unis jusqu’au samedi 29 avril. Cette visite, la première d’un chef d’État sud-coréen depuis 2011, marque le 70ème anniversaire de l’alliance entre les deux pays, avec en toile de fond la tension grandissante dans la région, que ce soit en mer de Chine ou vis-à-vis de la Corée du Nord. Cette dernière a lancé au début du mois son premier missile intercontinental à carburant solide.

Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a signé dimanche une longue tribune dans les colonnes du Journal du dimanche, qu’il a intitulée « Un regard froid sur la Chine ». Cette tribune n’est pas publiée par hasard dans un journal français : J. Borrell semble apparemment déterminé à rétablir, auprès de l’opinion, l’image d’une Europe unie face à la Chine.

La Chine accuse le G7 de la « calomnier » et de la « salir » ; ce sont les termes employés par le porte-parole de la diplomatie chinoise mardi. Des déclarations qui font suite à la publication d’un communiqué des pays les plus riches critiquant certaines positions politiques du régime communiste.

Le destroyer américain US Milius a navigué dimanche dans le détroit de Taïwan, selon l’US Navy. Pékin indique lundi avoir surveillé le passage du navire de guerre américain dans le détroit, et accuse Washington de faire du « battage médiatique » autour de la présence de son destroyer.

Luiz Inacio Lula da Silva, président brésilien, a rencontré vendredi 14 avril à Pékin Xi Jinping, chef d’État chinois, avec qui il espère renforcer les liens. Lula veut marquer le retour du Brésil sur la scène internationale, après l’ère Bolsonaro et démontrer que son pays peut jouer un rôle dans le « Sud global », une ambition que partage Pékin.