Séisme au Maroc

Le Policy Center for the New South (PCNS) revient sur le séisme d’Al-Haouz et ses impacts économiques. Cinq analystes examinent en détail ses conséquences et les impacts attendus des efforts de reconstruction. Le gouvernement a initié un ambitieux Programme de reconstruction de 120 milliards de dirhams pour reconstruire et réhabiliter les zones sinistrées ainsi que pour stimuler l’activité économique du Haut Atlas.

L’Association Marocaine de Lutte Contre la Corruption a lancé mardi le projet « Observatoire du Programme de Reconstruction Post-Séisme de l’Atlas ». Il s’agit d’un mécanisme devant surveiller la mise en œuvre des marchés de construction dans les zones touchées par le séisme du 8 septembre 2023, en assurant le respect des réglementations des marchés publics et en identifiant les éventuelles irrégularités dans le processus de reconstruction.

Quelques jours après le bilan « satisfaisant » annoncé par le chef du gouvernement qui a présidé une réunion consacrée à la gestion du séisme du 8 septembre 2023 qui a frappé la région d’Al-Haouz, occasionnant 3.000 décès et 5.000 blessés, il faut croire que l’aléatoire reste le lot de nombre de victimes. Ces derniers tremblent de rage face au discours officiel lénifiant !

D’après les données communiquées par la majorité aux affaires, le gouvernement assure avoir mis le paquet pour soutenir les zones sinistrées par le tremblement de terre qui a secoué la région d’Al-Haouz et bien au-delà. Les ratés constatés lors des premières semaines ont-ils été surmontés ? Aziz Akhannouch, leader de la majorité, semble satisfait des démarches accomplies.

D’après le Policy Center for the New South au Maroc, le séisme qui a frappé la région d’Al Haouz en septembre dernier, a engendré une perte économique d’environ 0,24% du PIB en 2023, soit près de 3 milliards de dirhams. L’approche ne chiffre pas, bien sûr, les dégâts psychologiques et le trauma social engendré par un drame qui a pris tout le monde court.