Asie Occidentale

Le génocide mené par l’armée d’occupation sioniste dans la bande de Gaza se poursuit en dépit des dénonciations et autres appels à un cessez-le-feu. Le dernier bilan établi par le ministère de la santé dans l’enclave palestinienne fait état d’au moins 33 martyrs et 107 blessés au cours des dernières 24 heures. Bezalel Smotrich, ministre israélien des Finances, a affirmé qu’Israël ne cessera pas sa guerre génocidaire contre Gaza qu’après le déplacement « des centaines de milliers » de Palestiniens et le démembrement de la Syrie. « Nous mettrons fin à cette campagne… lorsque Gaza sera débarrassée du Hamas et que des centaines de milliers de Gazaouis seront en route vers d’autres pays », a-t-il lancé le mardi 29 avril.

A La Haye la CIJ poursuit depuis lundi sa semaine d’audiences après plus de 50 jours d’un blocus total sur l’accès de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza ravagée par la guerre. Israël qui persiste à ridiculiser les instances internationales continue de bénéficier du soutien inconditionnel de l’administration américaine.

Après Jaramana, les affrontements se sont déplacés à Sahnaya, dans le rif de Damas, en dépit de l’accord scellé mardi soir entre des représentants du gouvernement syrien et les responsables druzes. 22 personnes ont été tuées dans cette ville située à 15 kilomètres au sud-ouest de Damas, où des affrontements ont éclaté dans la nuit, au lendemain d’accrochages dans la localité à majorité druze de Jaramana qui ont fait 17 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L’ONG indique que 6 tués appartiennent la communauté druze et 16 aux forces de sécurité et les forces auxiliaires.