La Résistance islamique irakienne a déclaré, dans un communiqué, avoir bombardé des bases américaines avec des dizaines de missiles et de drones, qui ont directement touché leurs cibles. La résistance a assuré la poursuite de ses opérations jihadistes contre les forces d’occupation jusqu’à ce que le dernier soldat soit expulsé du pays.
Les mêmes factions ont ciblé vendredi en quelques heures quatre bases américaines en Syrie. Des sources locales ont rapporté que « les bases Al-Omar et Koniko dans la campagne de Deir ez-Zor ont été ciblées, en plus des bases Kharab al-Jir et Al-Shaddadi dans la campagne de Hasakah », soulignant que « c’est la première fois qu’un tel nombre de bases est ciblé en peu de temps ».
Les sources ont indiqué que « les attaques ont été menées avec un grand nombre d’obus de roquettes, dont la majorité ont réussi à atteindre leurs cibles malgré toutes les mesures défensives récemment prises par Washington en Syrie ».
Au même moment, la Résistance a ciblé les forces US sur la base d’Ain al-Assad, dans l’ouest de l’Irak, avec des salves de missiles, les touchant directement. Les forces américaines ont également été ciblées à l’aéroport d’Erbil avec un certain nombre de drones suicides.
Par ailleurs, vendredi, « la résistance a visé avec trois missiles les abords de l’ambassade américaine située dans la Zone verte à Bagdad, qui comprend des ambassades étrangères et des institutions gouvernementales irakiennes », selon un responsable militaire irakien à l’Agence France-Presse.
Parallèlement, le Pentagone américain a annoncé que le rythme des attaques contre l’armée américaine en Irak et en Syrie avait augmenté de 45 % au cours des trois dernières semaines. Il existe des inquiétudes quant à la survie des forces américaines dans les deux pays, selon le magazine The American Conservateur, soulignant que « les forces américaines risquent leur vie inutilement en raison de la paralysie politique et du manque de courage politique ». Dans un article intitulé « Notre honte nationale en Irak et en Syrie », le magazine souligne que ces forces sont présentes en Irak et en Syrie dans le cadre d’une « opération de combat autodestructrice ».