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Appel de Tanger : Le Polisario condamne

Le Polisario est préoccupé par la réunion de suivi des Premiers ministres et anciens ministres des Affaires étrangères africains, signataires de l’Appel de Tanger, réclamant l’expulsion de la «RASD» de l’Union africaine. Le front a produit un communiqué qui condamne l’organisation de la rencontre et l’allocution du ministre marocain des Affaires étrangères, prononcée à cette occasion.
Appel de Tanger

Le mouvement séparatiste a estimé que les déclarations de Nasser Bourita constituent une « non-reconnaissance des principes les plus élémentaires du droit international ».

Lundi, le chef de la diplomatie marocaine a affirmé  que la présence de la «RASD» au sein de l’UA est « un obstacle institutionnel », « une anomalie » et « une aberration juridique, car elle ne correspond pas aux éléments constitutifs d’un Etat au niveau international ». Et d’ajouter que la création de l’entité auto-proclamée en 1976 est « une violation du droit international et des principes de l’unité nationale ». Elle incarne « une Afrique de divisions », a-t-il précisé.

Depuis son come-back à l’Union africaine en janvier 2017, le royaume a réussi à convaincre plusieurs Etats africains de reconnaitre la marocanité du Sahara. Depuis, le Burkina Fasso, Burundi, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Esawtini, Gabon, Gambie, Guinée Bissau, Guinée (Conakry), Guinée Equatoriale, Liberia, Malawi, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sao Tomé et Príncipe, Sénégal, Sierra Leone, Togo et Zambie, disposent de représentations diplomatiques au Sahara. La Somalie et le Tchad ont annoncé, en septembre, l’ ouverture de leurs consulats respectifs à Dakhla. 

Sur cette liste d’Etats africains reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, il est lieu de noter que 11 avaient établi, auparavant, des relations diplomatiques avec la «RASD». Il s’agit du Burkina Fasso, du Burundi, de Esawtini, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, le Liberia, le Malawi, Sao Tomé et Príncipe, la Sierra Leone, le Togo et la Zambie. Un chiffre important attestant, si besoin est, de l’érosion du soutien dont bénéficie le Polisario en Afrique y compris dans les zones du continent qui lui étaient acquises, comme la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).

Pour rappel, N. Bourita avait annoncé, en août à Dakhla, la tenue prochainement au Maroc d’une réunion ministérielle des pays ayant ouvert des consulats dans les provinces du sud. Un autre pas dans le processus d’expulsion de la «RASD» de l’UA.

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