S’exprimant vendredi auprès du Post, Donald Trump a refusé de préciser combien de fois les deux dirigeants avaient échangé, mais a insisté sur le fait que Vladimir Poutine est désireux de voir la fin du conflit. « Il veut voir les gens cesser de mourir », a déclaré le locataire de la Maison Blanche. « Tous ces morts. Des jeunes et belles personnes. Ce sont comme vos enfants, deux millions d’entre eux – et pour aucune raison. »
D. Trump a affirmé que la guerre, maintenant dans sa troisième année, « n’aurait jamais eu lieu » s’il avait été président en 2022. Comparant sa politique étrangère à celle de son prédécesseur Joe Biden, il a déclaré : « Biden était une honte pour notre nation. Une honte totale. »
Le Président US a exprimé l’urgence de résoudre la guerre et a souligné qu’il disposait d’un plan concret pour y mettre fin. « J’espère que cela sera rapide. Chaque jour, des gens meurent. Cette guerre est tellement terrible en Ukraine. Je veux mettre fin à cette foutue guerre. »
Accompagné de Mike Waltz conseiller à la sécurité nationale à bord de l’Air Force One, D. Trump a appelé à des négociations diplomatiques. « Organisons ces réunions. Ils veulent se rencontrer. Chaque jour, des gens meurent. De jeunes et beaux soldats sont tués. De jeunes hommes, comme mes fils. Des deux côtés. Partout sur le champ de bataille. »
Sur le terrain, la Russie a affirmé, dimanche, avoir pris le contrôle d’un nouveau village dans le cadre de son offensive en cours dans la région orientale de Donetsk, en Ukraine. Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré que ses forces avaient capturé le village d’Orikhovo-Vasylivka, situé à environ 22 kilomètres à l’est de Kramatorsk, siège administratif provisoire de la région depuis que Moscou a pris le contrôle de la ville de Donetsk en 2014. Kiev n’a pas encore réagi à cette déclaration et une vérification indépendante de cette affirmation reste difficile en raison du conflit en cours, qui entrera dans sa troisième année en ce mois de février.
Volodymyr Zelensky se dit prêt à négocier si l’Occident garantit son soutien. Il envisage une résolution du conflit en 2025, mais exclut des élections présidentielles tant que le conflit continuera, jugeant injuste de voter en l’absence des militaires et affirmant que les Ukrainiens ne veulent pas d’un scrutin en période de guerre. « Si j’étais sûr que l’Amérique et l’Europe ne nous trahiraient pas, qu’ils continueraient de nous soutenir et fourniraient des garanties de sécurité, alors je serais prêt pour n’importe quel format de négociations », a déclaré V. Zelensky lors de l’interview accordée à ITV News, en réponse à une question portant sur sa disposition à s’entretenir avec le président russe pour discuter de la paix en Ukraine. Du côté américain, M. Waltz, a déclaré à NBC News que D. Trump avait l’intention de mettre fin au conflit en Ukraine, après quoi les questions de garanties de sécurité seraient confiées à l’Europe.
Moscou retoque Paris
Les livraisons de Mirage 2000 à l’Ukraine aggravent l’impasse dans laquelle se trouvent actuellement l’Occident et Kiev, selon Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe. L’envoi des chasseurs français « est un nouveau geste qui, malheureusement, accule encore davantage la situation à l’impasse pour l’Occident et le régime de Kiev », a déclaré à Sputnik la porte-parole de la diplomatie russe.
Conscient de сette impasse, l’ « enfant terrible » Zelensky, créé par l’Occident lui-même, exige de plus en plus de fonds et d’armements. En retour, l’Occident lui fournit juste ce qu’il faut pour rester à flot. Moscou a à maintes reprises averti que les armes livrées à l’Ukraine constituent une cible légitime pour l’armée russe.
Livré récemment à l’armée ukrainienne, le lot de Mirage 2000 ne changera pas la donne sur le front, c’est ce qui ressort de l’analyse faite par le géant industriel russe Rostec.
C’est un avion médiocre avec une portée très courte, allant jusqu’à 50 km pour les cibles aériennes de type « chasseur », alors que celle des chasseurs russes Su-35S, Su-30SM2 ou MiG-31 atteint plusieurs centaines de kilomètres. Quant à ses performances de vol, elles ne se distinguent pas beaucoup de celles du F-16 nettement inférieures aux avions russes modernes.
En tant qu’avion de combat, l’avion français, tout comme le F-16, ne peut être utilisé qu’à l’arrière pour intercepter les missiles de croisière russes et les drones à longue portée. Le F-16 s’est déjà montré nettement plus mauvais que prévu dans ce domaine.
Si ces avions français sont utilisés pour des combats aériens ou des bombardements à proximité du front, ils seront rapidement abattus.