De même, la valeur de l’encours passe de 99,5 milliards de dollars (Mrds $) à 94 Mrds $malgré la progression du nombre de constituants atteignant désormais 88 lignes obligataires contre 87 un trimestre auparavant, indique AGR dans son bulletin trimestriel AGR Africa Bond Index.
La maturité résiduelle pondérée de l’indice AGR ABI s’est établie, quant à elle, à 11,5 ans à l’issue du dernier rebalancing, note AGR, précisant que celle-ci ressort en baisse par rapport au niveau observé au T4-2021, soit 12 ans.
Actuellement, l’indice AGR ABI est représenté à hauteur de 44,4% d’Eurobonds ayant une maturité résiduelle allant de 5 à 12 ans, poursuit la même source.
Par ailleurs, la sensibilité de l’indice AGR ABI a enregistré une baisse par rapport à son niveau observé en janvier 2022. Ce constat est la traduction notamment de la hausse des taux actuariels dans un contexte inflationniste. Globalement, la sensibilité de l’indice ressort à 6,1x contre 6,4x en janvier. AGR note également que les titres obligataires éligibles à cet indice peuvent être répartis en cinq catégories associées à différents intervalles de maturités résiduelles (0,5-2 ans, 2-5 ans, 5-10 ans, 10-15 ans et plus de 15 ans), relevant que dans cette édition, l’indice AGR ABI est composé à hauteur de 72% de maturités résiduelles strictement supérieures à 5 ans.
Le nombre de lignes constituant l’indice AGR ABI passe ainsi de 87 en janvier à 88 fin mars 2022. En marge, du rebalancing mensuel de l’indice AGR ABI opéré durant le mois de mars 2022, les analystes d’AGR relèvent l’intégration d’une nouvelle émission Eurobonds réalisée par le Nigéria qui a émis pour un montant de 1,25 Mrd $ adossé à une maturité de 7 ans.
En outre, AGR fait observer la forte contribution des obligations notées B et B- qui concentrent 68,0% de l’indice AGR ABI. Les emprunts souverains notés BB- et BB+ représentent respectivement 19,0% et 13,0% de l’indice.
AGR Africa Bond Index représente un indice Total Return libellé en USD. Son univers de base est le risque de crédit souverain en Afrique. Pour mieux se rapprocher de la réalité économique à l’échelle du continent, une série de critères d’éligibilité a été retenue aux gisements notamment en matière de taille, de liquidité et de notation.