Selon l’Association, l’officier, qui travaillait dans des centres d’immigration à Sebta et aux îles Canaries, organisait des rencontres suspectes dans les chambres d’hôtel où il séjournait. Il rencontrait de jeunes Marocains en situation sociale vulnérable et leur proposait des services liés aux demandes d’asile, en échange de faveurs sexuelles, de cadeaux ou d’argent. La Cour suprême de Madrid a décidé de le suspendre de ses fonctions pour 90 jours, en guise de mesure disciplinaire temporaire.
L’ONG a vigoureusement dénoncé les faits incriminés, qui portent atteinte à la dignité humaine et violent les droits des migrants, en particulier lorsqu’il s’agit de mineurs. L’organisation a également exprimé sa profonde préoccupation face à l’absence de toute procédure pénale tangible dans cette affaire, malgré sa gravité éthique et humanitaire. A ce titre, elle a affirmé son plein soutien à toute victime souhaitant signaler de telles violations ou chercher à poursuivre l’auteur devant les tribunaux nationaux ou internationaux, soulignant l’importance de la protection juridique des migrants mineurs et de leur dignité humaine.
Par la même occasion, l’ONG a appelé à une enquête criminelle urgente, au-delà des mesures administratives. Par ailleurs, elle a exhorté les autorités espagnoles à assumer leurs responsabilités pour garantir le respect des droits des migrants, en particulier des mineurs marocains.
Touche pas à mon enfant a conclu sa déclaration en affirmant suivre de près l’affaire et entreprendre toute initiative à même de protéger les enfants marocains où qu’ils soient, notamment dans les centres d’accueil et d’asile.