Dans une réponse publiée sur les réseaux sociaux, elle dénonce une « violence inouïe ». « Ce que j’ai reçu n’est pas une simple injure. C’est une négation de mon appartenance à ce pays. Je suis française et d’origine marocaine. Je ne m’excuserai jamais d’être ce que je suis. » Elle promet de continuer à s’exprimer « pour celles et ceux qu’on voudrait faire taire ».
Les réactions de soutien ont afflué de toutes les familles politiques. Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée, a dénoncé « les mots du pire », rappelant que « le racisme n’a pas sa place dans notre République ». Paul Christophe, chef du groupe Horizons, a salué l’engagement de sa collègue. À gauche, Mathilde Panot (LFI) ou Jérôme Guedj (PS) ont également condamné l’agression verbale. « Infecte », a tranché la députée insoumise. Le RN lui-même, par la voix de Sébastien Chenu, a jugé « honteux » le contenu de la lettre.
Un soutien rare et unanime dans le paysage politique, pour rappeler que la haine raciste reste un front commun.