Accompagnée de Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, de l’ambassadeur français au Maroc, Christophe Lecourtier, et des gouverneurs des provinces de Tarfaya et de Boujdour, ainsi que d’élus et d’acteurs associatifs et culturels, R. Dati a noté que cette structure profitera aux enfants, aux étudiants, aux enseignants et aux formateurs de la région, dans une ouverture sur les différentes activités culturelles, notamment l’apprentissage de la langue, les échanges d’artistes et les parcours éducatifs. « Nous allons aussi encourager une offre culturelle française et des cours de langue de qualité, en soutenant l’ouverture de cette Alliance française à Laâyoune », a-t-elle enchaîné, faisant observer qu’il s’agit d’un projet particulièrement « ambitieux et symbolique », en phase avec les engagements pris dans le domaine de la culture par Emmanuel Macron, président français, à l’occasion de sa visite d’Etat au Maroc à l’invitation du Mohammed VI, effectuée en octobre 2024. La ministre a prôné la coopération également via « davantage d’échange notamment à travers l’octroi des visas pour les jeunes artistes, afin de promouvoir la diversité culturelle et renforcer les échanges artistiques ». Dans ce cadre, elle s’est dite fière de la forte communauté estudiantine marocaine en France, notant qu’elle constitue une valeur ajoutée et un véritable apport de la part du Maroc en faveur du renforcement de la coopération culturelle avec la France.
Pour sa part, M-M. Bensaid a souligné que cette visite est la première du genre d’un ministre français dans les provinces du Sud, notant qu’elle illustre la profondeur historique des relations franco-marocaines dans leur dimension culturelle. Il a également relevé que les industries culturelles sont un investissement dans le développement humain, ainsi que dans de nouveaux métiers, notant que la population des provinces du Sud, notamment les jeunes, vont bénéficier de l’industrie culturelle.