Cinq mois après, les victimes des inondations du sud-est du pays ont finalement été indemnisées, a récemment signalé Abdelouafi Laftit, ministre de l’intérieur. Le gouvernement a prévu des aides financières pour la réhabilitation des maisons complètement détruites, d’un montant de 140.000 dirhams par logement, et pour celles partiellement endommagées, d’un montant de 80.000 dirhams. Ces mesures s’inscrivent dans un vaste programme de réhabilitation des zones sinistrées, avec un budget total avoisinant 2,5 milliards de dirhams.
Interpellé par le groupe parlementaire Haraki, le responsable a précisé que « l’un des principaux objectifs de ce programme était d’offrir une aide financière aux sinistrés pour la reconstruction et la réhabilitation des bâtiments et logements endommagés, avec un financement de 105 millions de dirhams ». Ce programme comprend également la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures publiques touchées, pour un montant de 17 MDH.
Ledit programme prévoit également la réparation du réseau routier endommagé par les inondations, pour un montant de près de 2 milliards de dirhams, ainsi que le renforcement et la réhabilitation des réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement, pour un total de 75 MDH. Par ailleurs, un soutien spécifique est apporté aux activités agricoles dans les zones touchées, avec une enveloppe de 293 MDH.
« Tous les moyens humains et logistiques nécessaires ont été déployés pour garantir une réponse rapide et efficace aux populations affectées, et que tous les ministères concernés ont été mobilisés pour assurer la bonne mise en œuvre de ce programme », a souligné le ministre.
Les inondations dans le sud-est ont été provoquées par des pluies exceptionnelles, générant des débits record supérieurs à 3.300 mètres cubes par seconde, entraînant la perte tragique de nombreuses vies humaines. Outre ces pertes humaines, les inondations ont également causé des dégâts matériels considérables, affectant des infrastructures administratives et techniques, des tronçons de routes classées et non classées, ainsi que des chemins ruraux. Environ 1.100 maisons ont été partiellement ou complètement détruites.
