L’ONG use de menaces à l’identique de celles proférées naguère par des cadres du Polisario contre les entreprises occidentales présentes dans les provinces sahariennes. Elle affirme que « les sociétés françaises ont la responsabilité d’évaluer les conséquences juridiques et humaines de leurs opérations, indépendamment de ce que leur gouvernement national pourrait déclarer ».
Et de conclure son communiqué en chargeant le système judiciaire français appelé, selon ses termes, à se conformer aux arrêts de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE), du 4 octobre, en déclarant l’illégalité des investissements des sociétés françaises au Sahara marocain.
La présence économique française au Sahara s’est confirmée via la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc (CFCIM) qui a ouvert des délégations régionales dans les trois régions du Sahara : Laayoune – Sakia El Hamra, Dakhla – Oued Eddahab, et Guelmim – Oued Noun. Les trois structures ont été inaugurées respectivement en 2017, 2019 et en février 2024.