Le général de brigade Ali Mohammad Naïni, porte-parole du CGRI, a fait ces remarques lors d’une conférence de presse mardi en déclarant que la réponse de l’Iran ne serait pas nécessairement une reprise des opérations menées dans le passé contre le régime israélien. « Le régime sioniste suivait certains objectifs dans son projet d’assassinat du martyr Haniyeh, mais il n’a atteint aucun de ces objectifs. L’ennemi pensait pouvoir compenser son échec sur le champ de bataille en assassinant Haniyeh, mais, contrairement à ses souhaits, l’axe de la Résistance en est devenu plus fort », a-t-il encore ajouté.
Le chef du Hamas et l’un de ses gardes du corps ont été assassinés à Téhéran, le 31 juillet, un jour après avoir assisté à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian.
Après l’assassinat, le CGRI a déclaré qu’I. Haniyeh avait été tué par un « projectile à courte portée » lancé depuis l’extérieur de sa résidence à Téhéran. « Il existe une forte détermination à répondre aux diverses agressions commises par le régime sioniste, et, actuellement, les habitants des territoires occupés paient le prix de l’assassinat de Haniyeh sur ordre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu », a déclaré le général A.M. Naïni pour qui le régime sioniste et les politiciens américains ont accepté leur défaite sur le champ de bataille.
Le porte-parole du CGRI a ajouté que « le peuple iranien est intelligent et sait que les commandants de l’armée et du CGRI évaluent soigneusement tous les aspects aux plus hauts niveaux de la hiérarchie avant d’agir. Ils prennent des décisions précises qui déjoueront efficacement les calculs de l’ennemi. » Il a également déclaré que le temps jouait en faveur de l’Iran et que « cet état d’attente et d’incertitude pourrait se prolonger pour l’ennemi ». « Pour l’instant, les sionistes doivent rester dans cet état d’incertitude », a-t-il ajouté.