La Résistance a affirmé que ses premières opérations aujourd’hui avaient pour but de soutenir le peuple palestinien et sa résistance dans la bande de Gaza, ainsi qu’en riposte à l’agression israélienne qui a pris pour cible, lundi, la région de la Bekaa (Est du Liban).
Dans la nuit de lundi à mardi, 11 civils libanais, dont des enfants, ont été blessés suite aux bombardements israéliens nocturnes qui ont visé les localités de Nabi Sheet, Tamnine et Qsarnaba, dans la Békaa.
Dans un autre communiqué, la Résistance islamique a annoncé avoir visé la caserne Branit avec des armes appropriées qui ont atteint leur cible. Et puis, en riposte à l’assassinat perpétré par l’ennemi israélien dans la ville de Deir Qanun Ras al-Ain, les combattants ont bombardé le QG de la 146e division israélienne à Jatoun avec des salves de roquettes Katioucha.
L’armée d’occupation israélienne a reconnu que des incendies se sont déclarés dans la colonie Gadot, au nord du Golan syrien occupé, à la suite de la chute de missiles, indiquant que les pompiers travaillaient pour éteindre les incendies.
Les médias israéliens ont rapporté qu’environ 100 obus de roquettes avaient été tirés aujourd’hui depuis le Liban en direction de la plaine de Houla et du Golan. Ils ont rapporté avoir entendu le bruit de plusieurs explosions en Haute Galilée, ainsi que le bruit des sirènes à Ortal dans le nord du Golan et dans les colonies Gedot et Hulta dans la plaine de Houla. Comme ils ont confirmé « qu’après les raids au Liban, les habitants des colonies de Gaaton, Yehiam, Ein Yaakov, Manot, Afdoun et Matzape Hila, en Galilée occidentale, ont reçu l’ordre de rester à proximité des lieux fortifiés ». En Haute Galilée, l’armée d’occupation a demandé aux colons qui se trouvaient encore à Kiryat Shmona de rester à proximité des zones protégées, et le Conseil de Haute Galilée a déclaré « qu’il avait informé les habitants des colonies évacuées de rester à proximité des zones protégées ».
A signaler que les Brigades al-Qods du Jihad islamique ont envoyé un message pour rendre hommage à la Résistance islamique, bras armé du Hezbollah.
Par ailleurs, le Liban a déposé une nouvelle plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations unies contre les violations répétées de sa souveraineté perpétrées par le régime israélien. La plainte, déposée par l’intermédiaire de la Mission permanente du Liban auprès des Nations unies à New York, a pointé du doigt les pilotes israéliens qui ont franchi le mur du son à Beyrouth et dans d’autres régions du Liban.
Cette décision a été prise sur instruction du ministre libanais des Affaires étrangères par intérim, Abdallah Bou Habib.
Les agressions israéliennes constituent une violation flagrante de la souveraineté et de l’espace aérien du Liban et de la résolution 1701 (adoptée en 2006) du Conseil de sécurité, selon le communiqué du ministère libanais des Affaires étrangères. « Ces actes constituent une violation d’un certain nombre de principes du droit international humanitaire, qui interdisent toute forme de punition collective et d’intimidation », peut-on lire dans la plainte qui a noté qu’Israël effrayait tous les civils et semait la panique parmi eux, ce qui affectait particulièrement les couches les plus vulnérables de la société, tels que les enfants.