La FNE met en pointe le traitement réservé aux enseignants contractuels par rapport à ceux recrutés avant la contractualisation. Selon le syndicat, ce nouveau statut ne résout pas de nombreuses questions en suspens depuis des années, notamment la question de la contractualisation. Les enseignants contractuels resteraient affiliés aux académies, tandis que les enseignants recrutés avant la contractualisation seraient considérés comme des fonctionnaires relevant du ministère de l’Éducation nationale.
Dès lors, la Fédération estime que le nouveau statut n’a fait qu’aggraver les inégalités et les injustices entre enseignants, sans offrir d’avantages supplémentaires à la profession. Il aurait également officialisé des tâches précédemment accomplies de manière volontaire, telles que la participation au contrôle des examens, à la correction des feuilles d’examen normalisées et aux réunions avec les parents. Désormais, les enseignants sont tenus par la loi de remplir ces tâches sous peine de sanctions disciplinaires.
En outre, la Fédération dénonce la mise sous le boisseau des revendications de divers groupes de fonctionnaires de l’éducation nationale, notamment les assistants pédagogiques et administratifs et les cadres d’orientation et de planification. Elle déplore aussi l’exclusion des éducateurs et éducatrices du préscolaire du nouveau statut, le maintien du plafonnement de l’âge limite d’accès au métier d’enseignant à 30 ans et le refus d’accorder des indemnités aux enseignants travaillant dans les zones enclavées.