Lors de cette rencontre dédiée à la promotion des investissements dans la région Guelmim-Oued Noun, les participants ont mis en avant le rôle que jouent les partenariats publics privé dans l’accroissement des investissements dans la région, appelant dans ce sens à davantage de concertation entre les différentes parties prenantes, à même d’encourager les investisseurs à explorer les opportunités qu’offre cette région.
Ils ont, dans ce sens, évoqué les apports du Pacte national pour l’investissement qui a permis d’atteindre des objectifs records et de contribuer à la mise en œuvre de nouveaux projets en dehors des pôles économiques, notamment Casablanca et Tanger, en plus de créer des opportunités d’emploi qui relèvent des nouveaux métiers.
Jetant la lumière sur les performances réalisées par le Royaume pour ce qui est de l’attractivité des investissements et du respect des engagements internationaux en matière d’économie sobre, les intervenants ont assuré la crédibilité de l’offre marocaine en la matière. S’attardant sur le projet de réalisation de la voie express Tiznit-Dakhla, les responsables ont estimé que ce chantier, réalisé principalement par des opérateurs marocains, sera achevé d’ici la fin de l’année en cours, ajoutant que les différentes parties prenantes œuvrent à la réalisation de nouveaux projets dans le but d’améliorer les infrastructures routières et hydriques.
Ils ont, en outre, pointé du doigt les problèmes de raréfaction des eaux et la faible pluviométrie qui nécessitent une accélération des stratégies de lutte contre le stress hydrique, outre l’élaboration d’études scientifique à ce propos. Et de souligner que les efforts déployés pour le développement de cette région doivent être accompagnés par un capital humain de qualité et des formations diversifiées qui touchent aux différents domaines à valeur ajoutée.
Les différents intervenants ont, à cet égard, exhorté à la création des établissements sectoriels qui visent à répondre aux besoins de la région dans les différents domaines, ainsi qu’aux exigences et normes de formations professionnelles afin de réussir la transition des jeunes vers le marché de l’emploi. Cette rencontre a été marquée par la participation de notamment Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mohcine Jazouli, ministre délégué en charge de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques, Mbarka Bouaida, présidente du Conseil de la région Guelmim-Oued Noun, et Xavier Reille, directeur de l’IFC pour la région Maghreb.
