Ledit Front qui bataille pour la sauvegarde du pouvoir d’achat de la majorité des Marocains éprouvés par une inflation galopante met en exergue plusieurs revendications, dont « l’abandon des hausses des prix des denrées alimentaires de base et des prix du carburant » et appelle à « repenser la Caisse de compensation en augmentant son budget en instaurant un impôt sur la fortune pour les grands agriculteurs ».
Le FSM est un collectif composé essentiellement d’organisations et de partis de gauche, comme l’Association marocaine des droits humains (AMDH), le Parti socialiste unifié (PSU), la Voie démocratique, le Conseil national ittihadi (CNI) ou encore le Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS) ainsi que leurs structures de jeunesse. L’Association islamiste d’Al Adl wal Ihsane ne compte plus parmi les acteurs dudit front résolument à gauche.
Depuis sa création en novembre 2019, le Front social marocain a organisé de nombreux sit-in contre la flambée des prix. Sa dernière protestation remonte au 8 avril dernier.