Les trois reconnus coupables sont un cousin paternel de la victime, un ami de la famille, marié et père de trois enfants, ainsi qu’un voisin. Les faits ont été révélés au huitième mois de grossesse de la petite fille. C’est un ami proche du père qui aurait alors indiqué à ce dernier que la mineure avait fait l’objet d’un viol collectif répété. Selon les témoignages et récits retenus contre les mis en cause, c’est l’un des enfants du père de famille impliqué qui était souvent envoyé à la victime, pour la ramener au lieu où le crime avait été commis. La jeune fille a également reçu des menaces de mort, en cas de dénonciation.

Le verdict a soulevé tout un tollé au regard des dispositions de la loi en la matière. A rappeler que l’article 485 du Code pénal punit de « la réclusion de cinq à dix ans tout attentat à la pudeur consommé ou tenté avec violences contre des personnes de l’un ou de l’autre sexe ». Si « le crime a été commis sur la personne d’un enfant de moins de dix-huit ans » le coupable est alors puni de « la réclusion de dix à vingt ans ». Dans le même texte, l’article 486 qui définit l’acte de viol prévoit « la réclusion de cinq à dix ans ». Si le viol « a été commis sur la personne d’une mineure de moins de dix-huit ans », la peine est « la réclusion de dix à vingt ans ».

C’est dans ce contexte que La Coalition « Printemps de la dignité » a lancé, jeudi soir, un hashtag sur les réseaux sociaux pour rendre justice à la victime. Plus, l’association Insaf, membre de ladite Coalition, s’est même portée partie civile, dans le cadre de cette affaire. Soumaya Naamane Guessous, sociologue, et membre d’Insaf, a adressé une lettre ouverte au ministre de la Justice.

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