Pour le chef du Hezbollah, « la victoire de juillet 2006 constitue une victoire historique pour l’avenir ». Hassan Nasrallah a, dans ce contexte, expliqué que « le processus de délimitation des frontières maritimes (avec l’entité sioniste) et du lancement du forage n’aurait pas été possible s’il ne s’était pas basé sur les résultats de la guerre de juillet 2006 ». Et de rappeler que « ce qui empêche l’ennemi de porter atteinte aux droits du Liban, c’est qu’il sait très bien que toute tentative d’agression de sa part sera heurtée à une forte réaction qui le fera regretter ».
En réaction aux menaces israéliennes de ramener le Liban à l’âge de pierre, H. Nasrallah s’est adressé aux dirigeants israéliens en assurant : « Si vous partez en guerre contre le Liban, c’est vous qui serez ramenés à l’âge de pierre ». « Il suffit de quelques missiles de haute précision pour détruire les aéroports civils et militaires, les bases aériennes, les centrales électriques, les centres de communications et la centrale nucléaire de Dimona », a-t-il ajouté. A ses yeux, « si la bataille prend de l’ampleur avec l’axe de la résistance, il n’y aura plus quelque chose qui portera le nom d’Israël. Les dirigeants de l’ennemi doivent savoir que, sur ce front, ils jouent un jeu d’existence et d’anéantissement, et non pas de marquage des points ».